Hillel Zalmanovich, 60 ans : Un passionné de cyclisme qui aimait explorer Israël
Assassiné par des terroristes du Hamas alors qu'il faisait du vélo près du kibboutz Kissufim le 7 octobre
Hillel Zalmanovich, 60 ans, originaire d’Ashdod, a été assassiné par le Hamas le 7 octobre alors qu’il faisait du vélo près du kibboutz Kissufim.
Ce matin-là, comme presque tous les samedis, selon sa famille, il était parti tôt pour faire une balade à vélo, choisissant un itinéraire qui passait par Kissufim et le kibboutz voisin de Beeri. Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, sa femme, inquiète, l’a appelé à 6h43 pour lui demander de rentrer à la maison. Ses derniers mots ont été : « D’accord, je rentre ».
Sa famille l’a cherché pendant cinq jours jusqu’à ce que deux volontaires de ZAKA trouvent son corps et son vélo sur le bord de la piste cyclable. Ils ont également trouvé sa montre intelligente, qui leur a indiqué qu’Hillel avait été abattu à 7h40 du matin, alors qu’il faisait du vélo.
Hillel a été enterré le 12 octobre à Ashdod. Il laisse derrière lui sa femme, Tikva, leurs trois enfants, Nir, Tzlil et Noy, et sept petits-enfants.
Né et élevé à Ashdod, il a fréquenté le lycée de l’armée de l’air Techni à Haïfa, avant de rejoindre la brigade Nahal et de suivre une formation de tireur d’élite. Il a participé à la guerre du Liban de 1982 en tant que tireur d’élite, selon un hommage officiel.
Il a ensuite participé au programme d’implantation de Nahal, où il a rencontré sa femme, Tikva. Ils se sont mariés en 1985 et se sont installés à Ashdod, où ils ont élevé leurs trois enfants. Hillel a étudié l’ingénierie informatique et a travaillé pour la compagnie israélienne d’électricité pendant 30 ans avant de prendre une retraite anticipée en 2018, à l’âge de 55 ans.
Après avoir pris sa retraite, Hillel a décidé de réaliser le rêve de sa vie en s’inscrivant à un cours de formation de guide touristique, qu’il a complété avec succès, pour ensuite faire visiter le pays et les paysages qu’il aimait tant à de nombreux visiteurs. Au fil des ans, il est resté actif, faisant régulièrement du vélo, des randonnées et des explorations en Israël, et pratiquant même la natation en compétition.
Sur Facebook, sa fille Noy a écrit : « Mon père était introverti, nous ne nous parlions pas au téléphone tous les jours, mais cela ne m’a jamais fait me sentir moins proche de lui. »
Elle a ajouté : « Lorsque je lui racontais ce que je vivais, je pouvais voir la joie ou la tristesse dans ses yeux. Je savais, rien qu’en le regardant, qu’il partageait ma douleur, ma tristesse et ma joie. Je pouvais sentir son énergie positive en me voyant heureuse, satisfaite de ma place dans la vie et de la vie que j’avais construite, et cela me suffisait et avait plus de sens que des mots ».
« Merci pour ce que tu as été pour moi, pour avoir été un modèle à travers ton incroyable relation avec maman, ton sionisme et ton amour de la terre, les valeurs de l’amitié ou de la gratitude et – ce que tu disais toujours – la patience et la foi. ».
Sa femme, Tikva, a écrit sur Facebook : « Hillel, mon mari bien-aimé. Tu resteras à jamais gravé dans mon cœur ».
« Si j’en trouve la force, je poursuivrai notre voyage à travers Israël et peut-être finirai-je les quelques jours qu’il nous restait sur l’itinéraire national d’Israël [shvil Israel] », a-t-elle ajouté. « Mes chers enfants, la vie a basculé et, au lieu d’un papa et d’une maman qui vous soutiennent, vous vous retrouvez avec une mère brisée et dévastée. »
Tikva a ajouté : « Je n’arrive pas à me faire à l’idée que tu n’es plus là. Nous avions tellement de projets et tout a été interrompu dans une souffrance et une horreur incommensurables. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.