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Iran : les conservateurs renforcent leur emprise sur un organe stratégique

Le Conseil de discernement, qui compte 44 membres, est notamment chargé de conseiller le Guide suprême et de trancher les différends entre le parlement et le Conseil des gardiens de la Constitution

L'Ayatollah Ali Khamenei à l'occasion d'un discours à la nation à l'occasion de Noruz, le Nouvel An iranien, à Téhéran, le 20 mars 2014. (Crédit : bureau du Guide suprême/AFP)
L'Ayatollah Ali Khamenei à l'occasion d'un discours à la nation à l'occasion de Noruz, le Nouvel An iranien, à Téhéran, le 20 mars 2014. (Crédit : bureau du Guide suprême/AFP)

Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a annoncé lundi la nomination d’un conservateur à la tête d’une instance stratégique du pays, dans laquelle l’ancien président controversé Mahmoud Ahmadinejad a conservé son siège.

La nomination de l’ancien chef de la justice, l’ayatollah Mahmoud Hachémi Chahroudi, à la tête du Conseil de discernement illustre l’emprise renforcée des conservateurs sur une institution clé malgré le récent succès des réformistes aux élections présidentielle et municipales.

Le Conseil de discernement, qui compte 44 membres, joue un rôle essentiel dans l’élaboration de la politique iranienne. Il est notamment chargé de conseiller le Guide suprême et de trancher les différends entre le parlement et le Conseil des gardiens de la Constitution.

Cet organe a longtemps été présidé par Akbar Hachemi Rafsanjani, l’un des piliers de la révolution islamique, qui a cherché à trouver un terrain d’entente entre conservateurs et réformistes. Mais sa mort en janvier a ouvert la voie aux conservateurs.

Âgé de 68 ans, Chahroudi a été à la tête de l’autorité judiciaire pendant dix ans, et a déjà été cité comme possible successeur de Khamenei.

Parmi les nouveaux membres, nommés pour cinq ans, figurent le religieux conservateur Ebrahim Raissi et le maire sortant de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, tous deux battus par le président modéré Hassan Rouhani lors de l’élection présidentielle de mai.

Mahmoud Ahmadinejad (photo credit: Shutterstock)
L’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad. (Crédit : Mahmoud Ahmadinejad image via Shutterstock)

Plus surprenant, le maintien de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad, ultraconservateur dont le style populiste et controversé lors de ses deux mandats entre 2005 et 2013 l’a finalement vu tomber en disgrâce.

Il a été interdit de participer à l’élection de mai et plusieurs affaires de corruption ont été ouvertes contre lui ces dernières semaines.

Mohammad Reza Aref, chef de file des députés réformateurs au parlement, est l’un des rares progressistes à figurer dans la liste.

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