Israël autorise la liaison entre Tel Aviv et 4 nouvelles villes
Des vols reliant Tel Aviv à Athènes, Rome, Moscou et Addis Abeba seront organisés pour rapatrier les Israéliens bloqués à l'étranger
Le gouvernement a décidé mardi d’autoriser les vols au départ et à destination d’Israël pour quatre nouvelles destinations internationales, face à la pression exercée par les Israéliens coincés à l’étranger depuis la quasi-fermeture de l’aéroport international Ben Gurion.
Des liaisons seront désormais effectuées entre Tel Aviv et Athènes, Rome, Moscou et Addis Abeba.
La ministre des Transports Miri Regev a ordonné aux équipes professionnelles du ministère de coordonner les vols avec les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, a rapporté le site Ynet.
Au début, seul un vol permettant de rapatrier les Israéliens à l’étranger sera autorisé. D’autres vols seront ajoutés en cas de besoin.
Le nombre maximum d’entrées en Israël, qui sera fixé à 3 000 d’ici la fin de la semaine, ne sera pas augmenté pour les nouveaux vols.
Actuellement, on peut uniquement arriver en Israël depuis New York, Francfort, Londres, Paris, Kiev, Toronto et Hong Kong.
Dimanche, le gouvernement a décidé de lever certaines restrictions sur les vols à destination d’Israël, permettant ainsi à des milliers de citoyens de pouvoir enfin rentrer chez eux. La quarantaine dans des hôtels gérés par l’État a par ailleurs été annulée.
Les frontières terrestres et aériennes d’Israël sont largement fermées depuis le 25 janvier, ce qui empêche des milliers de personnes de rentrer chez elles. L’aéroport Ben Gourion a été fermé pour tous les vols, à l’exception de quelques vols spéciaux, par des compagnies aériennes israéliennes et certaines compagnies étrangères pour ramener des citoyens bloqués à l’étranger.
Selon les nouvelles règles, 1 000 Israéliens seront autorisés à entrer dans le pays chaque jour, avant que ce chiffre ne grimpe à 3 000.
Des exceptions spéciales au quota quotidien sont accordées aux nouveaux immigrants qui ne peuvent pas retarder leur arrivée dans le pays, aux travailleurs étrangers essentiels, aux parents d’Israéliens qui doivent leur rendre visite dans des circonstances extraordinaires et aux athlètes professionnels.
Au lieu de la quarantaine dans des hôtels publics prévus à cet effet, les voyageurs s’engagent à s’isoler chez eux. Les forces de police sont également renforcées pour s’assurer que ceux qui rentrent respectent les règles. Les infractions aux règles sont sanctionnées par une amende de
5 000 shekels.
Un point de passage frontalier avec la Jordanie est ouvert deux fois par semaine, et la frontière avec l’Égypte sera ouverte une fois pour permettre aux Israéliens qui s’y trouvent de rentrer chez eux. Les personnes qui ont été vaccinées ou qui se sont remises du COVID-19 peuvent partir à leur guise vers la Jordanie, mais le point de passage de Taba vers l’Égypte restera fermé.
Bien que les Israéliens puissent désormais entrer dans le pays, il reste peu de possibilités de voyager à l’étranger sans être mis en quarantaine à l’arrivée. Actuellement, seule la Géorgie reconnaît le Passeport vert d’Israël, qui permet d’identifier les personnes qui ont été vaccinées contre le coronavirus ou qui se sont remises de la COVID-19.
Nachman Ash, en charge de la lutte contre le coronavirus, s’est dit préoccupé par les changements dans le trafic aérien dimanche matin, et en particulier par le risque que des souches mutantes du virus, qui avaient motivé la fermeture de l’aéroport, puissent désormais entrer dans le pays.
Ash a déclaré à la radio de l’armée qu’il « faut se maîtriser. Nous n’avons pas assez de contrôle et il y a un risque sérieux que des mutations entrent dans le pays ».