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Israël confirme avoir discuté avec la Turquie en Azerbaïdjan

Les discussions, au cours desquelles les "lignes rouges" sur la Syrie ont été définies, visent à préserver la "stabilité de la sécurité," a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu

Des soldats de l'unité Alpinist de l'armée israélienne, à un poste militaire dans la région du mont Hermon, dans le sud de la Syrie, le 11 mars 2025. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israel)
Des soldats de l'unité Alpinist de l'armée israélienne, à un poste militaire dans la région du mont Hermon, dans le sud de la Syrie, le 11 mars 2025. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israel)

Un haut responsable israélien a confirmé jeudi que des délégations de Turquie et d’Israël s’étaient réunies la veille en Azerbaïdjan pour discuter d’un mécanisme de désescalade visant à prévenir les incidents indésirables en Syrie.

Au cours de cette réunion, Israël a « clairement indiqué que tout changement dans le déploiement des forces étrangères en Syrie, avec en particulier l’établissement de bases turques dans la région de Palmyre (Tadmor), est une ligne rouge », a déclaré le responsable.

Ce dernier a ajouté qu’Israël a clairement indiqué que la prévention de toute activité de ce type « relève de la responsabilité du gouvernement de Damas. Toute activité mettant Israël en danger menacera le régime du [président syrien Ahmed] al-Sharaa ».

Des sources au sein du ministère turc ont également confirmé les discussions en Azerbaïdjan, affirmant qu’elles marquaient le début des efforts visant à mettre en place un canal pour éviter tout conflit ou malentendu potentiel entre les opérations des deux pays dans la région.

« Les efforts se poursuivront pour établir ce mécanisme », a déclaré l’une des sources, sans fournir plus de détails sur la portée ou le calendrier des discussions.

Israël a accusé la Turquie de tenter de transformer la Syrie en protectorat. De son côté, Ankara a dénoncé l’activité militaire israélienne dans le pays après la chute du régime du dictateur syrien Bashar el-Assad.

Des troupes de l’armée israélienne opérant dans le sud de la Syrie, sur une photo distribuée le 8 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Reuters rapportait la semaine dernière que des équipes militaires turques avaient repéré au moins trois bases aériennes en Syrie où elles pourraient déployer des forces dans le cadre d’un pacte de défense commun avant que l’armée de l’air israélienne ne frappe ces sites.

Après que des responsables israéliens et turcs ont confirmé l’ouverture de discussions directes entre les deux pays concernant la Syrie, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a fourni des détails sur ces pourparlers.

« Hier [mercredi] soir, une délégation israélienne dirigée par le conseiller à la sécurité nationale Tzahi Hanegbi a rencontré ses homologues turcs en Azerbaïdjan », a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

La délégation israélienne comprenait de hauts responsables du ministère de la Défense et des agences de sécurité.

Le bureau de Netanyahu a remercié le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev – qui a publiquement fait allusion mercredi à son rôle de médiateur – d’avoir accueilli les pourparlers.

« Lors des discussions, chaque partie a présenté ses intérêts dans la région et elles ont convenu de maintenir le canal de communication afin de préserver la stabilité de la sécurité », poursuit le communiqué.

Les frappes menées contre les bases aériennes T-4 et Palmyre, dans la province syrienne de Homs, ainsi que sur le principal aéroport de la province de Hama par Tsahal témoignent des risques d’un fossé grandissant entre deux puissantes armées régionales autour de la Syrie, où les rebelles islamistes, menés par le groupe radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, ont mis en place un nouveau gouvernement après avoir renversé Assad en décembre.

La coalition rebelle islamiste qui a remplacé Assad inquiète Israël, qui redoute la présence d’islamistes à sa frontière et a fait pression sur les États-Unis pour qu’ils limitent l’influence croissante de la Turquie dans le pays.

Des débris jonchant le sol sur le site d’une frappe israélienne, dans une installation militaire, dans le gouvernorat de Hama, dans le sud de la Syrie, le 3 avril 2025. (Crédit : Abdulaziz Ketaz/AFP)

Ankara, qui soutient l’opposition à Assad depuis longtemps, se positionne pour jouer un rôle majeur dans la nouvelle Syrie, notamment avec un éventuel pacte de défense commun qui pourrait voir l’ouverture de nouvelles bases turques dans le centre du pays et l’utilisation de l’espace aérien syrien.

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