Israël en guerre - Jour 533

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« Grave inquiétude » de proches d’otages face aux informations faisant état d’un projet US de prolongation de la trêve à Gaza

Pourim : Les citoyens priés d'éviter les pétards qui peuvent raviver des traumatismes de la guerre ; Israël maintient son équipe à Doha pour les négociations ; Gaza : l'armée israélienne dit avoir mené une frappe aérienne sur des terroristes

Des amis et des proches d'otages israéliens retenus captifs par des terroristes à Gaza se tiennent derrière une banderole portant leurs portraits lors d'une manifestation réclamant leur libération, devant le ministère de la Défense à Tel Aviv, le 11 mars 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Des amis et des proches d'otages israéliens retenus captifs par des terroristes à Gaza se tiennent derrière une banderole portant leurs portraits lors d'une manifestation réclamant leur libération, devant le ministère de la Défense à Tel Aviv, le 11 mars 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)

3 terroristes tués, plus de 100 Palestiniens recherchés arrêtés lors d’un raid en Cisjordanie cette semaine

Des soldats de l'armée israélienne opérant en Cisjordanie, sur une photo publiée le 14 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Des soldats de l'armée israélienne opérant en Cisjordanie, sur une photo publiée le 14 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne affirme que ses troupes ont tué trois terroristes et arrêté plus de 100 Palestiniens recherchés au cours d’opérations menées en Cisjordanie la semaine dernière.

Les soldats ont également saisi des dizaines d’armes et interrogé des dizaines d’autres suspects.

Tsahal mène une offensive majeure dans le nord de la Cisjordanie, baptisée Opération « Mur de Fer », depuis le 21 janvier.

La semaine dernière, l’opération s’est concentrée sur les villes d’Arraba et de Qabatiya, près de Jénine, ajoute l’armée.

Des militants juifs anti-Israël se sont infiltrés dans la Trump Tower

Des manifestants de Jewish Voice for Peace (VIP), un mouvement anti-Israël, manifestant à l'intérieur de la Trump Tower en soutien à Mahmoud Khalil, étudiant diplômé de Columbia, à New York, le 13 mars 2025. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)
Des manifestants de Jewish Voice for Peace (VIP), un mouvement anti-Israël, manifestant à l'intérieur de la Trump Tower en soutien à Mahmoud Khalil, étudiant diplômé de Columbia, à New York, le 13 mars 2025. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

Quelque 200 militants et sympathisants d’une organisation juive américaine anti-Israël ont mené jeudi une opération à l’intérieur de la Trump Tower, antre new-yorkaise du président des Etats-Unis, dont ils dénoncent le tour de vis contre la liberté d’expression.

Vêtus de T-shirt rouges aux inscriptions blanches, en référence au mouvement « Make America Great Again » popularisé par Donald Trump, ces personnes ayant répondu à l’appel de l’organisation Jewish Voice for Peace ont investi en fin de matinée le gratte-ciel ultra-sécurisé de Manhattan pour y déployer des banderoles et entonner des chants hostiles au maître des lieux.

« Combattez les nazis pas les étudiants », ont-ils notamment chanté en choeur avant d’être arrêtés pour certains, ont constaté des journalistes de l’AFP. La police new-yorkaise n’a pas confirmé ces arrestations dans l’immédiat.

Les manifestants faisaient référence à l’arrestation le week-end dernier d’une figure controversée des manifestations propalestiniennes de l’université de Columbia, qui a créé une onde de choc nationale et suscité l’indignation des défenseurs de la liberté d’expression.

« Libérez Mahmoud, Palestine Libre », pouvait-on lire sur une banderole, toujours en lien avec le placement en détention en vue de son expulsion de Mahmoud Khalil, pourtant détenteur d’une carte verte de résident permanent.

« Je suis là pour m’inspirer de centaines de juifs new-yorkais qui se font entendre pour demander la libération de Mahmoud Khalil et exiger que notre judéité ne soit pas utilisée comme une arme pour violer les droits des citoyens américains et mettre fin à la démocratie », a expliqué sur place James Schamus, qui se présente comme un « professeur juif » de Columbia.

Pour lui, la lutte contre l’antisémitisme affichée par Donald Trump est un « écran de fumée ».

L’idée « que la critique d’Israël est ouvertement antisémite et qu’à cet égard on puisse être enlevé dans nos rues et être expulsé du pays si on exprime des opinions politiques sur ce conflit à l’étranger, devrait faire parcourir des frissons de terreur dans les colonnes vertébrales », a-t-il ajouté.

Les familles des otages expriment leur « grave inquiétude » face aux informations faisant état d’un projet américain de prolongation de la trêve à Gaza

Les familles des otages de Gaza sont profondément préoccupées par les informations selon lesquelles l’envoyé spécial américain Steve Witkoff aurait présenté une nouvelle proposition visant à prolonger de plusieurs semaines le cessez-le-feu dans la bande de Gaza en échange de cinq otages en vie et de neuf otages tués, indique le Forum des familles d’otages et de disparus.

« Les informations concernant le retour de quelques otages seulement suscitent de vives inquiétudes parmi les familles des otages, qui craignent que leurs proches ne restent en captivité pendant une durée indéterminée », indique le forum.

Le forum exige un « accord global et immédiat permettant le retour des 59 otages d’un seul coup, sans laisser personne derrière ».

« Sinon, les otages vivants restés dans les tunnels seront condamnés à mort, et nous ne pourrons pas localiser ni ramener les morts pour les enterrer », ajoute le forum.

Le Liban nomme un nouveau commandant en chef de l’armée

Le gouvernement libanais a annoncé la nomination d’un nouveau commandant en chef de l’armée, Rodolphe Haykal, pour succéder à Joseph Aoun, élu en janvier président de la République, et de responsables des principaux organes de sécurité.

« Le général de brigade Rodolphe Haykal est nommé commandant en chef de l’armée », a annoncé le ministre de l’Information, Paul Morcos, à l’issue d’une réunion du conseil des ministres.

En juin dernier, le général Haykal, 56 ans, avait été nommé directeur des opérations de l’armée, après avoir été commandant du secteur au sud du fleuve Litani, dans le sud du Liban frontalier d’Israël, selon le site de l’armée libanaise.

Le commandant en chef de l’armée joue un rôle central dans la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah pro-Iran et Israël le 27 novembre dernier.

Conformément à l’accord, l’armée libanaise s’est déployée aux côtés des Casques bleus dans le sud du Liban tandis que l’armée israélienne s’en est partiellement retirée, conservant le contrôle de cinq points frontaliers.

En vertu de l’accord, le Hezbollah doit démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de km de la frontière israélienne.

Dans ce pays mult-iconfessionnel régi par un système politique basé sur un partage communautaire du pouvoir, le commandant en chef de l’armée doit être un chrétien maronite.

Morcos a également annoncé trois nominations à la tête des Forces de la sécurité intérieure, de la Sûreté générale et de la sécurité de l’État.

Le gouvernement a en outre approuvé la demande du ministère de la Défense de « poursuivre le recrutement de 4 500 soldats » au cours de l’année 2025, pour renforcer le déploiement de l’armée dans le sud du pays.

Washington sanctionne le ministre iranien du pétrole

Le gouvernement américain a annoncé des sanctions financières contre le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, ainsi que plusieurs organisations et navires dans le cadre de sa politique de « pression maximale » sur Téhéran.

« Les mesures prises aujourd’hui sont une nouvelle étape de la politique de pression maximale du président Trump sur le régime iranien » destinée à « réduire à zéro ses exportations de pétrole, en particulier vers la Chine », affirme le ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.

Gaza : l’armée israélienne dit avoir mené une frappe aérienne sur des terroristes

L’armée israélienne a dit avoir mené jeudi une frappe aérienne contre « plusieurs » combattants qui selon elle enfouissaient un engin explosif dans la bande de Gaza, territoire palestinien où une trêve entre Israël et le Hamas est en vigueur depuis le 19 janvier.

« Plus tôt, plusieurs terroristes ont été repérés à proximité des troupes de l’armée dans le centre de Gaza alors qu’ils tentaient de cacher un engin explosif dans le sol », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué, précisant que l’aviation avait « mené une frappe et touché les terroristes ».

Nucléaire : l’Iran convoque des diplomates européens après une réunion « provocatrice » au Conseil de sécurité  – communiqué

L’Iran a convoqué les diplomates représentant la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne à Téhéran pour protester contre leur « démarche provocatrice » après une réunion la veille au Conseil de sécurité de l’ONU sur le programme nucléaire iranien, selon un communiqué de la diplomatie iranienne.

La tenue de cette réunion « ne repose sur aucune justification technique ou juridique et est considérée comme une démarche provocatrice et politique, conforme aux approches unilatérales des Etats-Unis », ajoute le communiqué.

Israël a frappé l’un des domiciles du chef du Jihad islamique en Syrie

Un membre du Jihad islamique palestinien présent sur les lieux d’une frappe aérienne israélienne en Syrie a déclaré à l’Associated Press que l’attaque à la périphérie de Damas visait le domicile du chef du groupe, Ziad Nakhaleh.

Ismail Sindak affirme que l’appartement est vide depuis des années, et que Nakhaleh n’est pas en Syrie. Lorsqu’on lui demande si quelqu’un a été tué lors de l’attaque, Sindak a répondu que « la maison était vide ».

On ne sait pas encore exactement où se trouve Nakhaleh, mais on pense qu’il partage son temps entre le Liban, l’Iran et la Syrie.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, un organisme de surveillance de la guerre basé en Grande-Bretagne, affirme que le bâtiment visé est situé dans la banlieue de Dummar, au nord-ouest de la capitale, et qu’il était habité par des Palestiniens. Il affirme qu’une personne a été tuée.

Le Qatar fournit du gaz fossile à la Syrie via la Jordanie – média officiel

Le Qatar a commencé à fournir du gaz à la Syrie via la Jordanie, a rapporté un média d’État de l’émirat du Golfe, à un moment où les nouvelles autorités syriennes sont confrontées à une instabilité économique et une pénurie d’électricité.

« Le Qatar a commencé aujourd’hui à fournir […] du gaz fossile à la République arabe syrienne via les territoires du Royaume hachémite de Jordanie », a rapporté l’agence de presse du Qatar.

Israël affirme avoir frappé le centre névralgique du Jihad islamique à Damas

L’aviation militaire israélienne indique avoir frappé il y a peu le quartier général du Jihad islamique palestinien dans la capitale syrienne, Damas.

Selon l’armée israélienne, le Jihad islamique planifiait et menait des activités terroristes depuis ces centres de commandement.

« L’armée israélienne ne permettra pas aux organisations terroristes de s’implanter sur le territoire syrien et d’opérer contre l’État d’Israël, et répondra avec force à toute tentative de ce type », déclare l’armée, en publiant des images des frappes.

Pourim : Les citoyens priés d’éviter les pétards qui peuvent raviver des traumatismes de la guerre

Le service d’urgence United Hatzalah exhorte les citoyens à éviter de faire exploser des pétards pendant les célébrations de Pourim, en soulignant que de nombreux bruits forts peuvent provoquer de la détresse chez les soldats et les survivants du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, en particulier ceux qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique (TSPT).

« Les pétards peuvent sembler inoffensifs et amusants pour les enfants, mais ils peuvent ramener les soldats directement sur le champ de bataille », explique Liad Ohana, chef ambulancier de l’organisation United Hatzalah.

La police israélienne met également en garde la population contre l’utilisation de pétards, car ils peuvent causer de graves blessures et semer la panique, selon les médias israéliens.

Syrie : la base russe de Hmeïmim accueille plus de 8 000 personnes ayant fui les violences – Moscou

La diplomatie russe a annoncé avoir ouvert les portes de sa base militaire de Hmeimim, en Syrie, à plus de 8 000 personnes ayant fui les massacres dans l’ouest du pays, qui ont fait plus de 1 000 morts civils.

« Nos militaires ont accueilli plus de 8 000 Syriens, selon les statistiques d’hier, plus de 8 000, peut-être même près de 9 000. Il s’agit principalement de femmes et d’enfants », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova. La Russie abrite aussi son allié, le dictateur déchu syrien Bashar el-Assad.

Witkoff quitte Doha pour la Russie alors que Moscou se dit prêt à des pourparlers sur l’Ukraine

Steve Witkoff, envoyé spécial de la Maison-Blanche pour le Moyen-Orient, s’entretenant avec des journalistes aux côtés de la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, à Washington, le 6 mars 2025. (Crédit : Alex Brandon/AP)
Steve Witkoff, envoyé spécial de la Maison-Blanche pour le Moyen-Orient, s’entretenant avec des journalistes aux côtés de la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, à Washington, le 6 mars 2025. (Crédit : Alex Brandon/AP)

L’avion de l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, a pénétré dans l’espace aérien russe, selon l’agence de presse officielle TASS, qui cite le service de suivi des vols Flightradar.

Witkoff se trouvait à Doha, où les États-Unis, l’Égypte et le Qatar mènent des négociations indirectes entre Israël et le Hamas au sujet de la guerre à Gaza et des otages toujours détenus par le groupe terroriste.

Mais Witkoff, qui est officiellement l’envoyé de Trump au Moyen-Orient, a également joué un rôle majeur dans les efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, qui dure depuis trois ans.

Les États-Unis et l’Ukraine attendent que la Russie réponde à une proposition de cessez-le-feu de 30 jours.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la Russie était prête à discuter de l’initiative de paix avec les États-Unis, et que des contacts pourraient avoir lieu jeudi.

Lors d’une conférence de presse, le Kremlin a refusé de commenter si la Russie avait présenté aux États-Unis une liste de ses demandes pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Deux personnes proches du dossier ont déclaré à Reuters que des responsables russes et américains avaient discuté des conditions de Moscou lors de conversations en personne et virtuelles au cours des trois dernières semaines.

Ils ont déclaré que les conditions exactes de la Russie n’étaient pas claires.

Taybeh : Arrestation d’un homme soupçonné d’avoir rejoint l’EI et d’espionner Tsahal

La police a déclaré avoir arrêté un homme de la ville arabe de Taybeh qui a prêté allégeance au groupe État islamique (EI) et a cherché à attaquer Israël pour venger la guerre contre le Hamas à Gaza.

Le suspect, nommé Kamel Nashaf, 21 ans, dans une déclaration de la police et du Shin Bet, est également accusé d’avoir informé des agents de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, en leur envoyant des photos de troupes en route vers cette ville.

Nashaf est accusé d’avoir pris contact avec des personnalités qui s’affilient à l’EI, également connu sous le nom de Daech, à partir de l’été 2024.

« Nashaf a prêté allégeance au groupe terroriste Daech, se considérait comme faisant partie du groupe et détenait même des documents identifiés comme appartenant au groupe, qui ont été saisis lors de son arrestation », indique le communiqué.

Une vidéo publiée par la police lors de l’arrestation montre un fusil et des drapeaux palestiniens et de l’État islamique qui auraient été trouvés chez lui. On ignore de quand date l’arrestation

Nashaf devrait être mis en examen aujourd’hui, indique le communiqué.

Un chauffeur décède après que son camion-citerne est tombé d’un viaduc sur une autoroute du centre d’Israël

Les secouristes ont prononcé le décès d’un chauffeur dont le camion-citerne s’est renversé après être tombé d’un viaduc le long de la Route 6 sur une autre autoroute près de l’échangeur de Ben Shemen, dans le centre d’Israël.

Le programme nucléaire iranien « ne peut pas être détruit » militairement

Le programme nucléaire iranien « ne peut pas être détruit » par une attaque militaire, a déclaré vendredi à l’AFP le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, après des menaces israéliennes.

« Le programme nucléaire iranien ne peut pas être détruit par des opérations militaires (…) il s’agit d’une technologie que nous avons développée, et cette technologie se trouve dans les cerveaux et ne peut pas être bombardée », a-t-il déclaré lors d’un entretien.

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