« #Jesuisdebout » : un rassemblement organisé à Paris un an après le 7 octobre
Le rassemblement aura lieu à Paris le 6 octobre prochain et la plupart des acteurs de la société civile juive de France y participeront
Un rassemblement unitaire en solidarité avec Israël aura lieu le 6 octobre prochain à Paris à l’initiative de l’ensemble des organisations communautaires, des institutions sionistes et des collectifs citoyens.
Le rassemblement aura lieu à 15h et a pour but de commémorer le premier anniversaire du pogrom du 7 octobre en Israël perpétré par les terroristes islamistes du Hamas et leurs complices.
Il vise aussi à exprimer la solidarité des participants avec l’État d’Israël dans sa lutte contre le terrorisme islamiste, pour la libération des otages détenus à Gaza et pour rendre hommage aux victimes du 7 octobre.
Parmi les organisations participantes se trouvent l’Ambassade d’Israël en France, l’Organisation sioniste mondiale, le Consistoire central, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), la WIZO, Bnai Brith France, ou encore le collectif Nous vivrons.
Le rassemblement s’articulera autour de témoignages, de projections de vidéos diffusés sur grand écran et de messages pour la communauté juive de France venant d’Israël.
Une performance du chanteur israélien Idan Raichel accompagné de son piano et d’une chorale d’enfants marquera également cette commémoration.
Dans un communiqué publié sur son site, le JNF-KKL France annonce : « Nous rendrons hommage à toutes les victimes de ce jour funeste, ce ‘jour de Shoah’, où la barbarie islamiste a massacré, assassiné, violé, brûlé, des hommes, des femmes et des enfants parce que Juif ».
Il ajoute par ailleurs : « Nous dénoncerons le déchaînement de haine antisémite partout dans le monde et en particulier dans notre pays. Nous affirmerons notre solidarité avec le peuple et l’Etat d’Israël dans la guerre existentielle qu’ils mènent depuis un an contre leurs ennemis sur 7 fronts à la fois ».
Hier, dimanche 7 septembre 2024, marquait l’entrée dans le douzième mois depuis le pogrom du 7 octobre dernier et le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Pour l’heure, on estime que 97 otages sont toujours retenus en captivité par les terroristes du Hamas à Gaza.
Il y a aujourd’hui 11 mois, le Hamas a lancé une guerre qu’Israël n’a pas demandée.
11 mois d’angoisse pour les familles de 101 otages retenus en captivité par des terroristes islamistes, quelque part à Gaza.
11 mois qu’Israël est déterminé à ramené chaque otage à la maison… pic.twitter.com/kFgv9JfY1N
— Ambassade d'Israël en France (@IsraelenFrance) September 7, 2024
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 800 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 251 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages. En tout, plus de 6 000 Gazaouis se sont infiltrés en Israël ce jour funeste.
Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 40 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 17 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.
105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Huit otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 37 otages ont également été récupérés, dont au moins trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.