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JO-2024 : Match de football Mali-Israël sous surveillance

Mais "il n'y a pas de problème de sécurité à notre connaissance", a indiqué Gérald Darmanin, rappelant que 1 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés autour du Parc des Princes

Des supporters brandissant des drapeaux palestiniens pendant le match de football masculin du groupe D entre le Mali et Israël lors des Jeux olympiques de Paris 2024, au Parc des Princes, à Paris, le 24 juillet 2024. (Crédit : Franck Fife/AFP)
Des supporters brandissant des drapeaux palestiniens pendant le match de football masculin du groupe D entre le Mali et Israël lors des Jeux olympiques de Paris 2024, au Parc des Princes, à Paris, le 24 juillet 2024. (Crédit : Franck Fife/AFP)

Un millier de policiers et gendarmes sont mobilisés mercredi soir à Paris pour le match de football masculin des JO 2024 opposant le Mali à Israël, sur fond d’appels à la « mobilisation » contre la présence de la délégation israélienne en France à cause de la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza après qu’il a mené un pogrom contre Israël le 7 octobre.

Cette rencontre olympique au Parc des Princes a été classée comme « particulièrement sensible », a indiqué le ministre français de l’Intérieur lors d’un point presse à proximité du stade, à une heure et demie du coup d’envoi (21h00).

Mais « il n’y a pas de problème de sécurité à notre connaissance », a poursuivi Gérald Darmanin, rappelant que 1 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés autour du stade.

Le match, en présence du président israélien Isaac Herzog, est considéré par le ministre comme « important pour le dispositif de sécurité » des Jeux en général et celui des 88 athlètes de la délégation israélienne en particulier.

Comme ceux des équipes américaine ou iranienne, les athlètes israéliens sont protégés au plus près.

L’agence de sécurité intérieure du Shin Bet les encadre en permanence, selon le journal britannique The Telegraph citant un ex-responsable de cette agence. S’y ajoutent des membres des unités d’élite de la police et de la gendarmerie françaises.

L’entraîneur d’Israël Guy Lyzon ( à droite) chantant l’hymne national avant le début du match de football masculin du groupe D entre le Mali et Israël lors Jeux olympiques de Paris 2024, au Parc des Princes, à Paris, le 24 juillet 2024. (Crédit : Franck Fife/AFP)

« On ne prend pas [la menace] à la légère, nous sommes en alerte maximale et tous les athlètes ont été informés de la situation », a commenté le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer.

« Notre devoir de protéger nos athlètes […] en coopération avec les autorités françaises, est de la plus haute importance », a-t-il ajouté. « L’équipe israélienne sera protégée par la République » française, a redit pour sa part Darmanin.

« Ca semble être calme »

Mercredi soir, les autorités françaises n’excluent pas que « des gens s’invectivent en tribune » ou « que des personnes sifflent ou sortent des drapeaux, par exemple pendant l’hymne », a énuméré une source policière auprès de l’AFP.

Selon elle, il existe un risque plus élevé de tensions dans les tribunes car les quelque 48 000 spectateurs attendus au Parc des Princes « ne sont pas placés comme lors des matchs classiques, où visiteurs et locaux sont séparés et peuvent s’invectiver de loin ».

À une heure du coup d’envoi, juste après avoir passé le contrôle policier, un supporter d’Israël explique en sortant du fond de son sac un maillot bleu ciel qu’il tend à son fils : « On a entendu qu’il pourrait y avoir des manifestations, des réactions hostiles, alors malheureusement on a caché le maillot jusqu’ici. »

« Mais ça semble être calme », constate-t-il auprès de l’AFP, sans donner son nom.

Des supporteurs du Mali sont arrivés en affichant haut les couleurs de leur équipe, drapeau sur les épaules, a constaté une journaliste de l’AFP.

Et des fans des deux sélections ont posé ensemble pour la photo, selon un autre reporter.

Les récentes prises de positions politiques en France, dont des appels à bannir Israël des JO, se sont ajoutées aux critiques sur les réseaux sociaux qui visent des athlètes israéliens affichant leur soutien aux opérations militaires de l’Etat hébreu à Gaza.

Samedi, le député du mouvement d’extrême-gauche radicale anti-Israël, La France Insoumise (LFI) Thomas Portes a, comme d’autres élus de ce parti de la gauche radicale, dénoncé ce qu’il a appelé le « deux poids deux mesures » entre les athlètes israéliens et russes, exclus des JO pour cause d’invasion russe en Ukraine. « Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris », a-t-il ajouté, appelant à des « mobilisations ».

Le souvenir de 1972

Le président Isaac Herzog, son épouse Michal et la chef du BCI, Yaël Arad, prenant un selfie avec des athlètes israéliens, au village olympique de Paris, le 24 juillet 2024. (Crédit : Oded Karni/Comité olympique d’Israël)

Dans ce contexte, Emmanuel Macron a déclaré mardi que « les athlètes israéliens sont les bienvenus » aux JO et « doivent pouvoir concourir sous leurs couleurs ».

La question de la sécurité est omniprésente pour les sportifs israéliens et fait l’objet d’une préparation mentale spécifique.

« Nous nous souvenons toujours de ce qui peut se passer », soulignait en janvier Yaël Arad, la présidente du Comité olympique israélien, interrogée par l’AFP sur la prise d’otages d’athlètes israéliens par le groupe terroriste palestinien Septembre noir aux JO de Munich en 1972.

Onze d’entre eux avaient alors été tués, et cette attaque sanglante avait marqué un tournant en matière de sécurité lors des rendez-vous olympiques.

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