La députée Elise Fagjeles visée par des injures antisémites ?
L'élue LREM serait victime d'insultes antisémites et de menaces de mort depuis que, face à un militant en gilet jaune, elle n'a pas su donner le montant du SMIC
« Les menaces de mort et les propos antisémites adressés à la députée Elise Fajgeles sont insupportables, s’emporte le député Amine El Khatmi. Aucune maladresse ne peut justifier ce déferlement de haine. Le climat politique est devenu totalement irrespirable. Tout mon soutien à elle ! ».
« Rien ne peut justifier le torrent d’insultes antisémites que subit Elise Fajgeles » a écrit, également sur Twitter, le président du Crif, Francis Kalifat.
Pour la « maladresse » le président du Printemps républicain et élu à Avignon fait ici référence à une discussion entre Elise Fajgeles et un manifestant « Gilet jaune » sur un plateau de télévision sur CNews durant laquelle elle n’a pas su donner le montant mensuel du SMIC, qui est de 1 153,82 €.
Suite à cette bourde, la députée de la République En Marche (LREM) aurait reçu des « insultes antisémites » mais aussi des « menaces de mort ».
Ne pas arriver à dire le montant du #SMIC sur un plateau télé est une faute. Ce n'est ni mépris ni condescendance envers ceux qui galèrent. Je me suis moi-même retrouvée seule avec mon petit garçon au RMI il y a quelques années. Ça ne vaut pas les menaces de mort que je reçois.
— Elise Fajgeles (@EliseFajgeles) December 3, 2018
« Ne pas arriver à dire le montant du SMIC sur un plateau télé est une faute, a-t-elle reconnu sur son compte Twitter. Ce n’est ni mépris ni condescendance envers ceux qui galèrent. Je me suis moi-même retrouvée seule avec mon petit garçon au RMI il y a quelques années. Ça ne vaut pas les menaces de mort que je reçois ».
Elise Fajgeles – dont le nom en yiddish signifie « petit oiseau » – racontait début janvier, déjà sur CNews, que ses « grands-parents ont été victimes de la rafle du Vel d’hiv. C’est une douleur vive ! Marre qu’on banalise la Shoah ! Dans la France de Macron, il n’y a pas de barbelés et il n’y aura pas de descentes de police dans les CHU ».