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Des centaines de personnes aux funérailles de l’Israélien tué par la police

La police a expliqué que Yehuda Biadga de Bat Yam avait attaqué au couteau un agent, rejetant l'idée que sa réaction eut été liée aux origines du suspect

Yehuda Biadga (Crédit: capture d'écran  Twitter)
Yehuda Biadga (Crédit: capture d'écran Twitter)

Un jeune homme a été tué par balles vendredi dans la ville de Bat Yam, après s’être précipité sur un policier en étant muni d’un couteau, a noté la police. La famille du défunt affirme que le policier n’avait pas ouvert le feu conformément aux consignes en vigueur.

Des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche à Holon pour son enterrement.

L’homme a été identifié samedi. Il s’appelait Yehuda Biadga. Il avait 24 ans. Il vivait à Bat Yam et était d’origine éthiopienne.

La police a expliqué avoir reçu l’information d’un jeune homme muni d’un couteau posté dans la cage d’escaliers de sa résidence et qui aurait représenté une menace pour les habitants. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, elle a été informée que le suspect avait pris la fuite, à pieds, vers une rue avoisinante.

Les forces de l’ordre ont noté que durant les recherches, l’un des agents avait vu Biadga s’approcher avec un couteau et lui avait ordonné de s’arrêter, en vain. Jugeant sa vie en danger, le policier a alors ouvert le feu sur Biadga.

Biadga a été évacué vers un hôpital par les secours avant de succomber plus tard à ses blessures.

« Comme c’est le cas pour tous les incidents de ce type, les circonstances de ce qui est arrivé font l’objet d’une enquête au sein du département des enquêtes internes », a commenté la police.

Les proches du jeune homme ont accusé la police d’usage excessif de la force, affirmant que Biadga avait des problèmes mentaux.

« Quand un terroriste vient commettre une attaque, on dit ‘Ne tirez pas’ et si on est amené à le faire, il faut le faire dans les jambes. Mais lorsqu’il s’agit d’un citoyen, alors on ouvre le feu sur la partie supérieure de son corps – ce n’est pas normal », a déclaré le frère de Biadga, prénommé David.

« Mon frère était quelqu’un de totalement normal. Un jeune homme qui craignait Dieu », a ajouté David, ajoutant que son frère faisait de bonnes études et qu’il avait fait l’armée.

Mais le beau-frère de Yehuda Biadga, Hagos Ubo, a expliqué que le jeune homme avait des problèmes psychiatriques et qu’il avait récemment cessé de prendre ses médicaments. Il a indiqué qu’il était à l’origine de l’appel téléphonique passé à la police suite à une altercation entre Biadga et ses parents. Il a âprement critiqué l’agent qui a ouvert le feu.

« Ils ont tiré dans la tête, sur un trottoir. Pourquoi ne pas avoir tiré en l’air ? Ils ont immédiatement visé la tête dans le but de le tuer », a affirmé Ubo aux médias en hébreu.

Ubo a expliqué qu’il était bénévole dans la police mais qu’il ne pourrait plus le faire suite à cet incident.

« Chaque week-end, je suis volontaire dans les forces de l’ordre et demain, je vais jeter mon uniforme. J’ai honte. Je ne peux plus le regarder. Combien de temps encore notre ethnie sera-t-elle traitée de cette façon ? », s’est-il interrogé.

Les responsables de la police ont réfuté l’idée selon laquelle l’agent aurait ouvert le feu sur Biadga parce qu’il était éthiopien, précisant que la vie du policier avait été « mise en péril ».

L’avocat du policier incriminé, Sagi Blumenfeld, a estimé que son client avait agi conformément à la loi et n’avait utilisé son arme qu’en dernier recours.

« Nous avons la certitude que cet élément sera prouvé. Nous partageons la douleur de la famille », a-t-il dit.

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