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La France avertit le Liban : Israël ne tolérera pas d’usines du Hezbollah

Paris a émis un avertissement en direction de Beyrouth – sur la base de renseignements – concernant une usine de fabrication d'armement soutenue par Téhéran

Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 22 juillet 2017 et fournie par la presse militaire centrale syrienne contrôlée par le gouvernement, montre des combattants du Hezbollah tirant un missile sur des positions de militants liés à Al-Qaida dans une zone située à la frontière entre le Liban et la Syrie. (Presse militaire centrale syrienne, via AP)
Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 22 juillet 2017 et fournie par la presse militaire centrale syrienne contrôlée par le gouvernement, montre des combattants du Hezbollah tirant un missile sur des positions de militants liés à Al-Qaida dans une zone située à la frontière entre le Liban et la Syrie. (Presse militaire centrale syrienne, via AP)

La France a fait savoir au Liban que l’Etat juif ne saurait tolérer l’existence d’une structure de fabrication de missiles de précision soutenue par l’Iran au sein du territoire libanais, a annoncé le journal arabophone Al-Hayat, basé à Londres, dans son édition de samedi.

Des sources proches des milieux diplomatiques au sein du monde arabe ont confié au journal que les détails de la structure avaient été transmis à la France par les Etats-Unis, sur la base de renseignements fournis par les Israéliens.

Au début du mois, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo aurait appris à Beyrouth l’existence d’une nouvelle usine de production de missiles gérée par le Hezbollah, groupe soutenu par la République islamique d’Iran, au Liban. Il aurait ajouté que les agissements du groupe terroriste et de l’Iran représentaient une menace pour Israël comme pour le Liban.

Au mois de janvier, le président Reuven Rivlin avait confié au président français Emmanuel Macron que l’Etat juif serait dans l’obligation de frapper les opérations de fabrication de roquettes du Hezbollah « au coeur de Beyrouth » – ce qui, avait-il averti, pourrait entraîner le Liban dans une guerre régionale indésirable pour les deux parties. Rivlin avait souligné, à ce moment-là, que Jérusalem tenait le gouvernement libanais pour responsable de toutes les actions militaires ayant lieu sur son territoire et il avait vivement recommandé à Macron d’utiliser le réseau diplomatique français pour convaincre Beyrouth de contenir les velléités du Hezbollah.

Il est impossible pour le moment de savoir si le reportage de Al-Hayat se réfère à la même usine.

Les forces de sécurité libanaises à l’entrée du stade Al-Ahed, au sud de Beyrouth, durant une visite des sites de missiles présumés organisée par le ministre des Affaires étrangères libanais pour les ambassadeurs, le 1er octobre 2018. (Crédit : AFP PHOTO / ANWAR AMRO)

Le dernier conflit majeur entre l’Etat juif et le Liban remonte à la Seconde guerre du Liban, en 2006.

Israël a utilisé, ces dernières années, la force pour empêcher le Hezbollah d’obtenir des armes avancées de l’Iran via la Syrie voisine. Jérusalem a davantage médiatisé ses frappes en Syrie qui, affirme le pays, ont détruit des milliers de cibles liées au Hezbollah et à l’Iran au cours de centaines de missions effectuées depuis le début de la guerre civile syrienne, en 2011.

Israël maintient que le Hezbollah – avec l’aide de Téhéran – œuvre à installer des usines à Beyrouth qui serviront à produire des missiles de précision destinés à frapper l’Etat juif.

Jérusalem a également juré d’empêcher l’Iran d’établir une présence permanente en Syrie où les groupes mandataires de Téhéran – et notamment le Hezbollah – se battent aux côtés du régime de Damas durant la guerre civile, qui dure depuis maintenant huit ans.

Dimanche, une firme d’imagerie par satellite a diffusé des images d’une base militaire syrienne ayant été détruite dans une attaque aérienne – attribuée à Israël – samedi matin avant l’aube.

Des photos par satellite diffusées par ImageSat International montrent des bâtiments qui ont été touchés par des frappes attribuées à Israël contre une base militaire syrienne à Masyaf, dans la province de Hama, le 12 avril 2019. (Crédit : ImageSat International)

Selon un rapport en arabe établi par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, un certain nombre « d’éléments » iraniens et de soldats pro-iraniens sont morts lors de cette attaque présumée qui a fait également 17 blessés.

Le secteur est connu pour accueillir les forces iraniennes et le Hezbollah.

Dans un discours prononcé au mois de septembre 2018 devant l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait présenté une carte montrant les sites hébergeant des missiles du Hezbollah à proximité de l’aéroport de Beyrouth et avait accusé le groupe terroriste d’utiliser « délibérément la population innocente de Beyrouth comme bouclier humain ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’adresse à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le 27 septembre 2018 et brandit une carte indiquant les sites de missiles présumés du Hezbollah à Beyrouth. (AFP / TIMOTHY A. CLARY)

Netanyahu avait affirmé plus tard que le Hezbollah avait fermé toutes les structures qu’il avait dévoilées aux Nations unies.

L’AFP a contribué à cet article.

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