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La Licra s’oppose à Salim Laïbi, figure du conspirationnisme d’extrême droite

Chirurgien-dentiste marseillais et blogueur conspirationniste et anti-Israël, l’homme est plus connu sous le nom de "Libre Penseur"

Salim Laïbi, en juillet 2016. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Salim Laïbi, en juillet 2016. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Salim Laïbi, figure sulfureuse du conspirationnisme d’extrême droite, doit présenter son nouveau livre à la librairie Arts Enracinés au Puy-en-Velay (Haute-Loire) ce samedi.

La Licra a alerté sur la tenue de l’évènement, décrivant l’homme comme « une figure sulfureuse et conspirationniste issue de l’extrême droite la plus radicale », « porteur d’un discours obscurantiste et haineux », a rapporté le journal Le Progrès. L’association réclame ainsi l’annulation de la rencontre.

Chirurgien-dentiste marseillais et blogueur conspirationniste et anti-Israël, l’homme est plus connu sous le nom de « Libre Penseur ». Il a notamment côtoyé Dieudonné, Marc-Edouard Nabe, Kemi Seba ou encore Hervé Ryssen et Alain Soral, avant de se retourner contre la plupart d’entre eux – il a ainsi fait condamner Alain Soral pour diffamation publique. Il s’est rendu en Iran en 2014, aux côtés du négationniste Vincent Reynouard, de Thömas Werlet et de Kemi Seba, a rapporté le site Conspiracy Watch.

« Il concentre surtout ses attaques contre les homosexuels, les juifs, les francs-maçons, les musulmans pas assez radicaux à son goût, et pousse ses partisans à la sédition en les incitant à la violence armée ‘avec des kalashnikovs’ contre les institutions républicaines. Il appelle ses troupes à faire tomber la démocratie et la République, qu’il considère comme ‘judéo-maçonnique’ » écrivait Le Point en 2018, alors qu’une enquête préliminaire était ouverte contre l’homme depuis deux ans.

Salim Laïbi a été condamné l’an dernier à une amende de 12 000 euros et 15 000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffamé Saïd Sadi, ex-président du parti algérien du Rassemblement pour la culture et la démocratie et fondateur de la Ligue des droits de l’Homme algérienne. Lors de son procès, il a été présenté par l’avocat de Saïd Sadi comme « un agent en première ligne de la multinationale islamiste, un de ses principaux influenceurs ». Il avait déjà été condamné pour des faits de diffamation et d’injures, indique le journal La Provence.

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