La prochaine guerre avec le Hamas doit être la dernière, affirme un responsable de la défense
Faisant allusion à une nouvelle stratégie pour Gaza après trois conflits en 7 ans, une source a affirmé que “la guerre d’usure” n’était pas une option
Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël
Le haut responsable du ministère de la Défense a dit mercredi que la prochaine occurrence de combats dans la bande de Gaza contre le groupe terroriste Hamas devait être la dernière.
“La guerre d’usure n’est pas une option. La prochaine confrontation doit être la dernière en ce qui concerne le régime du Hamas », a affirmé le responsable anonyme aux reporters lors d’une réunion d’information.
Israël a, il semblerait, été impliqué dans une guerre d’usure contre le Hamas depuis des années, chaque camp travaillant lentement dans la direction de l’autre.
Avec un contrôle strict de la frontière et d’occasionnelles opérations d’envergure, Israël travaille à épuiser les provisions d’armes et de combattants du Hamas. Dans le même temps, le Hamas, avec des roquettes et des “tunnels terroristes”, espère voir diminuer la détermination israélienne.
Lors de la dernière incursion de Tsahal dans la bande de Gaza, au cours du conflit de 50 jours connu sous le nom d’Opération bordure protectrice, le but n’était pas de détruire le Hamas mais d’asséner “un coup significatif” à l’organisation terroriste et à son réseau de tunnels, d’après le narratif même de l’armée.
Israël avait auparavant lancé des opérations à Gaza en décembre 2008 et en novembre 2012.
Le responsable officiel a souligné qu’Israël ne cherche pas une autre guerre, mais ajoute que le « Hamas est une menace grandissante ».
“Leur but est la destruction de l’Etat d’Israël”, a-t-il ajouté.
Lors de sa première rencontre avec des généraux après avoir été nommé ministre de la Défense le mois dernier, Avigdor Liberman a fait allusion à une nouvelle stratégie pour gérer le Hamas, suggérant qu’il ne permettrait pas des conflits continuels à Gaza.
« Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’être entraînés dans des guerres d’usure », a affirmé Liberman à l’équipe général de Tsahal lors de son premier jour en poste.
Le responsable de la défense s’en est également pris au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le décrivant comme « le problème numéro un pour Israël », et affirmant qu’il n’était pas intéressé par l’idée de parvenir à un accord de paix.
« Abu Mazen n’est pas intéressé par l’idée de faire des progrès où que ce soit ou de commencer quelque processus que ce soit (vers la paix) », a-t-il dit. « Cet homme ne dispose pas du soutien populaire ou de la volonté de parvenir à un arrangement ou à un accord ».
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.