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La Shoah en Lituanie, une « blessure ouverte », pour l’envoyé israélien à Vilnius

Jérusalem a été critiqué ces dernières années par les historiens pour ne pas avoir dénoncé le révisionnisme d'Etat de ses alliés d'Europe de l'Est et des pays Baltes

Un mémorial pour les victimes juives du massacre de Ponary, juste à côté de Vilnius, en Lituanie. 70 000 juifs, ainsi que 28 000 Russes et Polonais, ont été assassinés près de la gare de Ponary, entre juillet 1941 et août 1944. (Crédit : Wikimedia commons)
Un mémorial pour les victimes juives du massacre de Ponary, juste à côté de Vilnius, en Lituanie. 70 000 juifs, ainsi que 28 000 Russes et Polonais, ont été assassinés près de la gare de Ponary, entre juillet 1941 et août 1944. (Crédit : Wikimedia commons)

JTA — L’ambassadeur israélien en Lituanie a déclaré que l’histoire du pays, pendant la Shoah, était une « blessure ouverte », appelant les patriotes locaux à enseigner le récit des atrocités « de manière honnête » parce que « les gens ont le droit de savoir ce qu’il s’est passé ici ».

Les propos tenus dimanche par Yosef Levy lors de l’ouverture d’un séminaire sur le génocide organisé à Vilnius à destination des enseignants sont rares de la part d’un responsable israélien dans le débat clivant en Lituanie – l’un des alliés les plus proches d’Israël au sein de l’Union européenne – sur les hommages rendus aux personnalités locales ayant collaboré avec les nazis.

Ces collaborateurs sont aujourd’hui célébrés comme des héros pour leur combat contre la domination soviétique aux côtés des Allemands. Mais certains d’entre eux – notamment Kazys Skirpa et Jonas Noreika – auraient pris part ou soutenu le meurtre d’environ 250 000 Juifs lituaniens.

« Ce que vous pouvez faire de plus patriotique, c’est d’enseigner l’histoire avec honnêteté », a ainsi déclaré Levy lors de l’ouverture du sommet « Apprendre du passé – Agir pour l’avenir », un séminaire de cinq jours qui réunit des douzaines de professeurs lituaniens de tout le pays.

« Les gens doivent savoir ce qui est arrivé ici », a-t-il ajouté. « C’est une blessure ouverte ».

Ce séminaire, inhabituel dans le pays, entre dans le cadre d’une initiative d’éducation qui concerne les lieux où l’enseignement de la Shoah est rendu plus compliqué par la politique, selon les organisateurs de l’institut Olga Lengyel pour l’enseignement de la Shoah et des droits de l’Homme (TOLI) basé à New York.

Après le séminaire de Vilnius, un autre sera organisé par le TOLI à Kiev, en Ukraine, où les collaborateurs des nazis sont également glorifiés par le gouvernement.

« Notre objectif est de fournir les meilleures ressources pour que les éducateurs soient en mesure d’enseigner la Shoah de manière honnête, ouverte et crédible », a commenté Mark Berez, président du TOLI.

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