L’armée cible les parapentes du 7 octobre stockés à Gaza ; cibles aériennes interceptées près d’Eilat
Aucun blessé après le déclenchement des sirènes dans la ville la plus au sud d'Israël ; les troupes détruisent des tunnels et tuent plusieurs terroristes armés à Rafah
Des avions de combat israéliens ont mené une frappe aérienne vendredi soir sur un dépôt dans la région de Rafah stockant des parapentes utilisés par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors de son assaut sadique et barbare du 7 octobre dans le sud d’Israël, a déclaré l’armée israélienne.
Plusieurs parapentes ont été utilisés par des terroristes lorsque le Hamas a lancé son assaut sur les communautés du sud depuis la terre, l’air et la mer. Les terroristes en parapente faisaient partie de ceux qui ont attaqué le Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm, où 364 festivaliers ont été assassinés.
Dans les jours et les semaines qui ont suivi le pogrom, le parapente est devenu le symbole des sympathisants du Hamas dans le monde entier, qui l’ont inscrit sur des pancartes et des vêtements.
Dans un communiqué, Tsahal a ajouté que les troupes de la 162e division poursuivaient leurs opérations à Rafah, détruisant plusieurs tunnels et tuant de nombreux terroristes armés au cours des dernières 24 heures.
Au cours des combats à Rafah, les soldats de la Brigade Nahal ont fait appel à une frappe aérienne pour éliminer une cellule de trois terroristes armés qui leur avaient tiré dessus à l’aide d’un RPG (lance-roquettes individuels) depuis l’ouverture d’un tunnel, a précisé l’armée.
Dans le même temps, Tsahal poursuit une opération dans la ville de Gaza, où les troupes ont tué plusieurs terroristes armés lors de combats rapprochés et de frappes aériennes au cours de la journée écoulée.
L’agence de défense civile de Gaza, dirigée par le groupe terroriste palestinien du Hamas, a déclaré avoir trouvé une soixantaine de corps après le retrait des troupes israéliennes de certaines parties de la ville vendredi. Les corps auraient été retrouvés dans les quartiers de Tal al-Hawa et d’Al-Sinaa, a précisé la défense civile. Les soldats israéliens avaient investi ces quartiers cette semaine après avoir ordonné aux civils d’évacuer les lieux lundi.
« Il y a encore des personnes enfouies sous les décombres des maisons détruites, ce qui est difficile à atteindre pour nos équipes », a déclaré le porte-parole de l’agence, Mahmud Bassal.
Tsahal affirme avoir tué de nombreux terroristes armés dans les combats, et le Hamas n’a fourni aucune information sur l’identité des victimes présumées. Des habitants et l’agence ont déclaré que les troupes israéliennes s’étaient retirées après des jours de combats avec des terroristes armés.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les habitants d’Eilat ont été contraints de se réfugier dans des abris lorsque les sirènes d’alerte ont signalé une possible attaque. L’armée a déclaré que les systèmes de défense aérienne et les avions de combat ont intercepté une paire de « cibles aériennes suspectes qui se dirigeaient vers le territoire israélien depuis l’est », terminologie qu’elle a déjà utilisée pour désigner les attaques de drones menées par des milices soutenues par l’Iran en Irak et en Syrie.
Tsahal a déclaré que les alertes à la roquette avaient été activées en raison de préoccupations concernant la chute de débris provenant des intercepteurs, ajoutant qu’il n’y avait pas de blessés.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée.
Vendredi, l’armée a annoncé l’assassinat de deux hauts responsables du groupe terroriste palestinien : Ayman Shweidah, commandant adjoint du bataillon Shejaiya du Hamas, et Hossam Mansour, chef de département des forces de sécurité interne du Hamas dans la bande de Gaza.
Selon Tsahal, Shweidah a mené de nombreuses attaques contre les soldats déployés à Gaza et a participé à la planification et à l’exécution du pogrom du 7 octobre. Mansour « a joué un rôle important et continu dans la préservation et la présence du Hamas dans la bande de Gaza », et a également servi dans l’aile armée du groupe terroriste, a souligné l’armée. Il était directeur d’al-Khair, qui, selon Tsahal, transférait des fonds à des groupes terroristes dans la bande de Gaza « sous couvert d’activités humanitaires ».
Vendredi, les troupes ont également localisé des armes et une salle de commandement utilisée par le Hamas au siège de l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza City, a déclaré l’armée vendredi.
Les soldats ont effectué un raid sur le complexe en début de semaine dans le cadre d’une nouvelle opération menée par la 99e division dans les quartiers ouest et sud de la ville de Gaza.
Le siège de l’UNRWA n’avait pas été utilisé ces derniers mois. On ne sait pas exactement quand le Hamas a commencé à l’utiliser. Tsahal a effectué un raid sur le complexe au début de l’année, découvrant un important réseau de tunnels du Hamas qui passait en dessous.
Israël accuse depuis longtemps l’UNRWA d’acheminer de l’argent dans les coffres du Hamas et de laisser le groupe terroriste utiliser les installations de l’agence onusienne.
Israël a également accusé l’UNRWA d’employer des personnes qui sont des éléments actifs du Hamas et d’autres groupes terroristes basés à Gaza. Jeudi, il a été rapporté que Jérusalem avait envoyé au chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, une lettre énumérant 108 employés de l’agence qui, selon Israël, sont des terroristes du Hamas ou du Jihad islamique palestinien, et exigeant qu’ils soient instamment licenciés.
Les précédentes allégations israéliennes selon lesquelles l’UNRWA employait des terroristes ont conduit plusieurs pays à suspendre leurs subventions. Toutefois, ces allégations n’ont pas été corroborées de manière indépendante et de nombreux pays ont repris leur financement.