Le bilan du massacre du Festival Supernova s’élève à 364 morts
Ce bilan représente près d'un tiers des 1 200 personnes tuées lors des massacres terroristes perpétrés par le Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre
Selon un nouveau reportage, l’enquête de police en cours sur le massacre perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors du festival de musique Supernova au kibboutz Reim, le 7 octobre, a permis d’actualiser le nombre de morts, qui est passé d’environ 260 à 364. Ce bilan représenterait près du tiers des 1 200 personnes tuées lors de l’assaut mené en Israël le mois dernier.
Ce bilan inclut 17 officiers de police et représente également la moitié de tous les civils tués au cours de l’invasion, a rapporté la Douzième chaîne vendredi. Près de 400 militaires et policiers ont été tués dans le sud d’Israël ce jour-là,
Environ 4 000 personnes auraient participé à l’événement Supernova.
Selon le reportage, les terroristes qui ont envahi le festival y ont également pris au moins 40 otages.
Les otages ont été enlevés lorsque des milliers de terroristes du Hamas ont lancé un assaut dévastateur le 7 octobre, au cours duquel ils se sont déchaînés sur les communautés du sud, tuant 1 200 personnes, pour la plupart des civils massacrés dans leurs maisons et au festival de musique, et enlevant au total au moins 240 personnes de tous âges.
Les agences de sécurité estiment pour l’heure que le Hamas n’était pas au courant de la tenue du festival de musique avant le massacre, selon la Douzième chaîne.
La chaîne a publié ce qu’elle a déclaré être des détails plus complets de l’enquête initiale menée par le district sud de la police sur les meurtres du Hamas dans la matinée du 7 octobre.
L’enquête a conclu que les terroristes ne savaient pas à l’avance qu’il y aurait une fête, contrairement à ce qui avait été rapporté et à ce que l’on avait cru, selon la Douzième chaîne. La police est parvenue à cette conclusion en partie sur la base des interrogatoires des terroristes capturés, et aussi parce qu’elle n’a pas trouvé de cartes sur les corps des terroristes morts les dirigeant vers l’événement en plein air ; dans le cas d’autres massacres ce jour-là, les terroristes portaient des cartes spécifiant leurs cibles.
Selon le reportage télévisé, les terroristes n’ont réalisé qu’un événement majeur se déroulait dans le kibboutz Reim qu’après que la police a commencé à disperser les festivaliers en raison de l’invasion du Hamas, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils se sont dirigés vers la rave.
La Douzième chaîne a montré ce qu’elle a déclaré être une chronologie de la catastrophe en cours, selon l’enquête de la police, et a diffusé un enregistrement d’une femme à la fête appelant désespérément la police pour qu’elle vienne immédiatement, en criant : « Ils nous tirent dessus. »
Le reportage conclut que, pour autant que l’enquête puisse l’établir, y compris sur la base de l’interrogatoire des terroristes capturés, « s’il n’y avait pas eu un déploiement policier [substantiel] à Yad Mordechaï », à quelque 30 kilomètres plus au nord, « les terroristes auraient été en route pour Rishon Lezion en 30 minutes, et pour Tel Aviv en 40 minutes. Et nous aurions vécu une histoire complètement différente ».
Aucun autre détail n’a été fourni pour expliquer cette évaluation.