Le chômage en Israël chute de manière significative en novembre
Malgré cette baisse spectaculaire, le taux de chômage reste plus élevé qu'avant la pandémie de COVID-19, où il n'était que de 3,5 %, soit 150 000 personnes
Le taux de chômage en Israël a considérablement baissé au mois de novembre, selon les nouvelles statistiques publiées par le Bureau central des statistiques (CBS).
En novembre, environ 4,5 % des personnes actives étaient au chômage, soit environ 202 000 individus.
Malgré cette baisse, le taux de chômage reste plus élevé qu’avant la pandémie de COVID-19, où il n’était que de 3,5 %, soit 150 000 personnes.
L’OCDE a récemment déclaré que l’économie israélienne avait fortement rebondi en 2021, battant les prévisions, citant la campagne de vaccination de rappel en cours dans le pays, un marché du travail qui se redresse et un secteur technologique local en plein essor.
Le gouvernement israélien s’apprête par ailleurs à augmenter progressivement le salaire minimum mensuel à 6 000 shekels, soit environ 33 shekels l’heure d’ici 2025, selon une annonce conjointe faite au début du mois de novembre par le ministère des Finances, la Banque d’Israël et les principales organisations syndicales telles que la Histadrout (le syndicat national israélien) et l’Association des fabricants d’Israël.
Le salaire minimum en Israël est de 5 300 shekels par mois, soit 29 shekels de l’heure. Il passera à 5 400 shekels en avril 2022 et augmentera chaque année jusqu’en 2025, date à laquelle il atteindra 6 000 shekels en décembre, selon l’annonce.
Les parties avaient également annoncé des mesures visant à accroître la flexibilité des employeurs en permettant à un plus grand nombre d’employés des secteurs public et privé de travailler à distance à long terme lorsque cela est nécessaire, à ajouter un jour de congé payé supplémentaire pour les travailleurs du secteur public, soit 13 jours de congé par an, et à stabiliser les processus de travail dans le secteur public.
Ces mesures « contribueront à réduire les écarts [salariaux] et à renforcer le statut des travailleurs à bas salaire, à promouvoir la flexibilité de la gestion dans les secteurs privé et public et à assurer la stabilité des relations de travail dans l’économie », avaient-ils déclaré dans un communiqué.
Dans le même temps, les syndicats avaient convenu de ne pas autoriser les grèves pendant un an, le temps d’élaborer un certain nombre d’accords de négociation collective. Le pays est souvent frappé par des grèves et des conflits du travail organisés par les travailleurs de divers secteurs, qui peuvent coûter des millions à l’économie.