Israël en guerre - Jour 399

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Les victimes du 7 octobre

Le sergent-chef Dvir Rossler, 21 ans : Un Golani doté de force et de charisme

Tué lors de l'assaut du Hamas contre une base militaire, à proximité de Gaza, le 7 octobre 2023

Le sergent-chef Dvir Haïm Rossler, tué lors de l'assaut du Hamas contre une base militaire, à proximité de Gaza, le 7 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Le sergent-chef Dvir Haïm Rossler, tué lors de l'assaut du Hamas contre une base militaire, à proximité de Gaza, le 7 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le sergent-chef Dvir Haïm Rossler, 21 ans, un soldat de Golani originaire de l’implantation de Kedumim en Cisjordanie, a été tué le 7 octobre lors de l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas contre une base militaire située à proximité de la frontière de Gaza.

Lorsque les sirènes d’alerte aérienne ont commencé à retentir sur la base ce samedi matin, Dvir et deux de ses camarades se sont précipités vers le miklat – abri anti-atomique -, comme on le leur avait toujours demandé. Ils se sont rapidement rendu compte que des terroristes du Hamas avaient également envahi la base et qu’ils essayaient de pénétrer dans le miklat.

Dvir a maintenu la porte fermée, et les terroristes ont placé des explosifs de l’autre côté pour la faire sauter. Dvir a été tué dans l’explosion, mais les deux autres soldats qui l’accompagnaient ont survécu.

Il a été enterré le 12 octobre à Kedumim. Il laisse derrière lui ses parents, Ravit et Amichaï, et ses jeunes frères et sœurs Dotan, Gili et Ori.

Dvir a fréquenté les écoles locales pendant son enfance, puis une yeshiva à Raanana pour ses études secondaires avant de s’inscrire à une académie prémilitaire, selon un éloge funèbre en ligne.

Il aimait le sport et s’entraînait à l’art martial de la capoeira. Il jouait de la batterie et aimait réparer les vieilles voitures et les motos. Il avait un large cercle d’amis à chaque stade de sa vie, selon ses proches. Son objectif principal était de s’enrôler dans la brigade Golani, et il était très fier de l’avoir fait.

Le sergent-chef Tzvi Cohen, un camarade de Dvir qui était avec lui ce jour-là et qui a survécu à l’explosion, a raconté à Maariv qu’ils s’étaient rencontrés pendant l’entraînement en décembre 2021.

« Et il était très facile de se lier à lui, et il vous mettait immédiatement en contact avec d’autres personnes et vous saviez que si vous étiez proche de lui, vous ne ressentiez pas les difficultés et les tensions de l’entraînement et des exercices. Il répandait simplement la joie. »

Les deux hommes sont restés ensemble dans l’armée après la formation, a ajouté Tzvi.

« Et nous sommes devenus des amis proches […] J’ai vu si souvent sa générosité et son amour, non seulement pour les gens, mais aussi pour les lieux où nous passions du temps. Tout le monde savait qu’il était très spécial et qu’on pouvait toujours compter sur lui. »

Sa mère, Ravit, a écrit un hommage dans le journal Makor Rishon : « À mon Dviri, mon premier-né, mon bien-aimé au cœur pur et bon, le courageux et l’héroïque. »

« Où que tu ailles, tes qualités se faisaient remarquer. À chaque réunion de parents d’élèves, nous repartions fiers de tous les éloges qu’ils nous adressaient. Tu étais si spécial, modeste et humble, avec une force et un charisme qui t’étaient propres, et bien sûr, ils disaient toujours à quel point tu étais beau – beau à l’extérieur, mais surtout à l’intérieur. »

On leur disait toujours, a-t-elle ajouté, « à quel point tu étais doux et poli, toujours respectueux et prônant la paix. Tu savais être sérieux quand il le fallait, mais aussi incroyablement drôle. Tu aimais nous imiter et faire rire toute la famille, le tout avec un sourire d’un million de dollars ».

Son père, Amichaï, a raconté à Maariv que, du CP à la Terminale, « les gens m’ont toujours dit que Dvir Haïm était le fil conducteur entre tous, celui qui répandait la lumière sur tout le monde ».

« Tout le monde savait qu’il pouvait unir tout le monde, c’est ce qui le caractérisait », a-t-il ajouté.

« Il faisait en sorte que chacun se sente unique et spécial, chacun pensait être l’ami le plus aimé dans la vie du Dvir Haïm, mais il donnait ce sentiment à tout le monde. »

Amichaï a déclaré qu’il se sentait investi d’une mission consistant à partager le sentiment de joie et d’unité qui animait Dvir dans sa vie.

« Je ressens le besoin de continuer à répandre la joie de vivre qu’il a donné à tout le monde, de renforcer tout le peuple d’Israël – c’est ce qu’il a fait au cours de sa vie et c’est ce qu’il fait aujourd’hui depuis l’au-delà. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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