Le sergent-major Roni Abuharon, 39 ans : Toujours le premier dans la bataille
Il est mort en se battant contre les terroristes à Ofakim, le 7 octobre
Le sergent-major Roni Abuharon, 39 ans, enquêteur au commissariat de police de Rahat et originaire d’Ofakim, a été tué par les terroristes du Hamas dans sa ville, le 7 octobre.
Quand Roni avait réalisé, dans cette matinée funeste de samedi, que des terroristes avaient envahi Ofakim, il avait pris son arme et il était parti se battre. En l’absence de nouvelles de sa part, son épouse, Shiran, avait demandé au frère de Roni, Rafi, de lui venir en aide. C’est Rafi qui avait retrouvé le corps sans vie de Roni.
Roni laisse derrière lui Shiran ; ses filles, Lior (onze ans) et Maya (neuf ans), son fils Eliel (cinq ans), sa mère Alice et quatre frères et sœurs – Rafael (Rafi), Sonia, Anat et Kochava.
Roni aurait sauvé de nombreuses personnes, le 7 octobre, quand il était allé se battre contre les terroristes. Réalisant que les terroristes avaient pris pour cible un vieux quartier, où les habitations ne disposent pas de pièce blindée, il avait appelé les résidents à rester chez eux parce que les terroristes s’en prenaient à toutes les personnes qui tentaient de partir s’abriter dans les abris antiaériens, à l’extérieur.
Les collègues policiers de Roni avaient dit au journal Maariv qu’un tel comportement était naturel pour lui.
« Roni était un policier très courageux qui était le premier à intervenir quand il y avait un incident », ont-ils raconté.
Shiran, pour sa part, avait déclaré au Maariv que Roni « avait un cœur en or et qu’il aidait toujours les gens, même s’ils ne le lui demandaient pas ».
Elle avait ajouté que les enfants souffraient beaucoup de la mort de leur père mais qu’elle leur disait « quel héros il était », leur rappelant que « beaucoup de gens sont encore en vie grâce à ce qu’il a fait ».
Noam, la nièce du défunt, a écrit sur Facebook que son oncle était un héros pour elle. « Roni m’a toujours dit d’aider les autres et il disait toujours que s’il devait mourir, ce serait pour Dieu et pour Israël », a-t-elle noté.
« Je n’ai aucun doute sur le fait que ton acte d’héroïsme a sauvé des centaines de personnes et nous nous souviendrons de toi comme de celui qui a été le premier sur la ligne de front, qui protégeait tout le monde », a écrit Yossi, le cousin de Roni, sur Facebook.
Son autre cousin, Yakov, a écrit sur Facebook, le 8 octobre, que Roni était un symbole de respect et de l’amour porté à autrui.
« Tu as toujours respecté mon père comme si c’était le tien », a-t-il écrit. « Jeudi dernier seulement, nous nous étions rencontrés et tu avais étreint mon frère, Yossi, et moi avec une telle chaleur, tu nous avais dit de prendre soin de mon père ».