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L’Egypte veut un nouveau « début » après la poignée de main Erdogan-Sissi

Erdogan, grand allié de Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans, avait précédemment assuré qu'il ne parlerait "jamais" à "quelqu'un comme" Sissi, qui a renversé Morsi en 2013

Les partisans des Frères musulmans avec un portrait du président déchu Mohammed Morsi tandis qu'ils prennent part à un rassemblement pour protester contre les peines de mort pour des membres du groupe radical en Egypte, devant l'ambassade égyptienne à Ankara, le 9 avril 2014. (Crédit : AFP PHOTO / ADEM ALTAN)
Les partisans des Frères musulmans avec un portrait du président déchu Mohammed Morsi tandis qu'ils prennent part à un rassemblement pour protester contre les peines de mort pour des membres du groupe radical en Egypte, devant l'ambassade égyptienne à Ankara, le 9 avril 2014. (Crédit : AFP PHOTO / ADEM ALTAN)

La poignée de main inédite entre les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et égyptien Abdel Fattah al-Sissi a scellé le « début du développement des relations » après une décennie de brouille, a indiqué lundi la présidence égyptienne.

M. Erdogan, grand allié du président égyptien défunt Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans, avait précédemment assuré qu’il ne parlerait « jamais » à « quelqu’un comme » M. Sissi, qui a renversé M. Morsi lors d’un coup de force en 2013.

Mais Ankara et Le Caire ont semblé amorcer une détente politique récemment.

La semaine dernière, de retour du sommet du G20 en Indonésie, M. Erdogan s’était dit prêt à « repartir de zéro » avec Le Caire.

Dimanche, la présidence turque a posté une photo de MM. Erdogan et Sissi se serrant la main en souriant à l’ouverture de la Coupe du monde au Qatar – un autre grand allié de Morsi avec lequel l’Egypte s’est récemment réconciliée.

Les deux hommes « ont réaffirmé la profondeur des liens historiques entre les deux pays et les deux peuples » et décidé du « début du développement des relations bilatérales », a affirmé lundi le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi.

Récemment, un journaliste égyptien proche des Frères musulmans a été brièvement arrêté en Turquie, faisant craindre aux nombreux islamistes y ayant trouvé refuge de possibles extraditions.

Ankara, grand soutien des Frères musulmans, et Le Caire, qui les considèrent comme « terroristes » soutiennent toutefois des camps opposés en Libye : la Turquie a envoyé conseillers militaires et drones contre le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est, soutenu notamment par l’Egypte.

Sur le plan commercial, les deux pays ont renforcé leurs échanges : ils sont passés de 4,4 milliards de dollars en 2007 à 11,1 milliards de dollars en 2020, note le centre de recherche Carnegie.

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