Israël en guerre - Jour 535

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L’émir du Qatar rencontre Haniyeh pour promouvoir une trêve

La principale entrave serait l'exigence du Hamas d'achever la guerre dès la première phase et l'insistance d'Israël pour que tous les otages soient libérés contre toute cessation des combats

Le Premier ministre du Qatar, l’émir Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim al-Thani, lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain en visite, à Doha, le 12 juin 2024. (Crédit : Ibraheem al-Omari/POOL/AFP)
Le Premier ministre du Qatar, l’émir Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim al-Thani, lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain en visite, à Doha, le 12 juin 2024. (Crédit : Ibraheem al-Omari/POOL/AFP)

Le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani a rencontré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, le pressant de faire des compromis sur certains des amendements que le groupe terroriste palestinien a exigés la semaine dernière dans le cadre de la proposition israélienne d’échange d’otages contre un cessez-le-feu, a déclaré au Times of Israel un responsable gouvernemental au fait de la question.

Une autre source a déclaré que les principaux obstacles à un accord restent la demande du groupe terroriste palestinien pour qu’Israël accepte un cessez-le-feu permanent et un retrait complet des troupes de l’armée israélienne dans la première phase de l’accord. Israël insiste lui sur le fait qu’il n’acceptera de mettre fin à la guerre qu’une fois que tous les otages auront été libérés et que le Hamas aura été chassé du pouvoir.

La sous-secrétaire d’État américaine chargée du Moyen-Orient, Barbara Leaf, a de son côté qualifié le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, de « psychopathe » et de « messianique », alors qu’on lui demandait, lors d’une audition devant une sous-commission du Sénat, de caractériser le rôle joué par le Qatar dans la médiation entre Israël et le Hamas depuis le déclenchement de la guerre suite à l’assaut barbare mené par le groupe terroriste palestinien sur le sud d’Israël le 7 octobre.

Leaf a reconnu qu’il y avait depuis longtemps des sentiments mitigés en Israël en ce qui concerne le rôle du Qatar, qui accueille des dirigeants du Hamas et fournit de l’argent à Gaza à la demande des États-Unis et d’Israël.

« Le Qatar a vraiment beaucoup d’influence, et il a une approche souple avec une variété d’acteurs avec lesquels nous n’avons pas de relations, mais avec lesquels nous avons besoin de communiquer […] Ils ont travaillé sans relâche sur la question des otages », a-t-elle assuré.

« Il y a eu une frustration très compréhensible de la part des familles et du gouvernement israélien [qui demandent] : ‘Le Qatar ne peut-il pas en faire plus ? Les États-Unis ne peuvent-ils pas faire pression sur le Qatar pour qu’il fasse pression sur le Hamas ?' »

« Il y a des responsables politiques du Hamas à Doha – et je peux vous assurer qu’ils leur font pression – mais au bout du compte, il y a un type qui se trouve à dix pieds sous terre : un psychopathe, messianique dans sa propre croyance qu’il s’est établi dans l’histoire, et [il croit qu’] il y a un coût irrécupérable d’avoir perdu des milliers de combattants [terroristes] et le carnage à Gaza », a poursuivi Leaf, indiquant que Doha n’exerce pas la même influence sur Sinwar, qui est considéré comme le décideur ultime.

Illustration : Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, s’exprimant lors d’un rassemblement marquant le jour d’Al-Qods (« Jérusalem » en arabe), à Gaza City, le 14 avril 2023. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

« La capacité du Qatar à assurer une médiation indirecte est essentielle pour nos intérêts et ceux d’Israël, mais je dirais qu’il est devenu un de nos partenaires de confiance », a-t-elle ajouté.

Avec l’Égypte, le Qatar a été le principal médiateur dans les négociations entre Israël et le Hamas, qui a demandé la semaine dernière des « amendements » à la proposition israélienne de libération des otages et de cessez-le-feu que l’administration Biden a fortement incité le groupe terroriste à accepter. Bien qu’Israël ait considéré la réponse du Hamas à la dernière proposition comme un rejet total, les pourparlers sur un accord potentiel se poursuivent.

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