Les adoptions sont en hausse dans le plus grand refuge israélien pour animaux
Environ 80 chiens et chats ont été sauvés au cours des deux dernières semaines contre 15 adoptions hebdomadaires à l'ordinaire

Ce sont environ 80 chiens et chats qui ont été adoptés en seulement deux semaines dans le plus ancien refuge pour animaux abandonnés israélien qui est aussi le plus grand, la Société israélienne de prévention de la cruauté aux animaux (SPCA).
« Pour ces animaux abandonnés, c’est comme la venue du messie qui vient les sauver de la douleur et de la solitude d’une cage, les emmenant vers des familles aimantes », commente le président du refuge, Hilma Shmoshkovitz.
Ce fort taux d’adoption – une augmentation qui, selon un communiqué de la SPCA, a été ressentie dans d’autres refuges similaires du pays – signifie également que davantage de chats et de chiens, actuellement entre les mains des municipalités, pourront être amenés et proposés à l’adoption.
« Maintenant que des dizaines de cages sont vides… Nous faisons venir de nouveaux chiens depuis des lieux où leurs chances de trouver un nouveau foyer sont bien moindres et ce, alors même que les demandes d’adoption s’empilent chez nous », continue Shmoshkovitz.

Alors que cette augmentation des adoptions est une bonne nouvelle, les refuges s’inquiètent de ce qu’un grand nombre des animaux ayant aujourd’hui retrouvé un foyer ne soient à nouveau laissés pour compte lorsque la crise du coronavirus sera terminée et que les familles retourneront au travail et à l’école.
De plus, comme l’a fait savoir la semaine dernière le Times of Israel, certains dons mensuels accordés à la SCPA – qui accueille jusqu’à 300 chiens et 70 chats dans tout le pays – ont été annulés par des citoyens paniqués par l’incertitude qui entoure le coronavirus et le chômage.
« Nous restons sans voix quand nous voyons le nombre de cages vides et nous prions pour que les animaux ne reviennent pas à la fin du confinement et à la fin de la crise du coronavirus », dit Gadi Vitner, porte-parole de la SCPA au sein de l’Etat juif.