Israël en guerre - Jour 367

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Les cas de coronavirus actifs en Israël ont fait un bond de 500 % en un mois

Les chiffres montrent que la nouvelle vague touche plus la communauté arabe, moins les zones Haredim ; les règles de distanciation moins respectées dans les restaurants

Le personnel médical du Magen David Adom sur un site de drive-in pour collecter des échantillons en vue de tests de coronavirus à Jérusalem, le 30 mai 2020. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le personnel médical du Magen David Adom sur un site de drive-in pour collecter des échantillons en vue de tests de coronavirus à Jérusalem, le 30 mai 2020. (Yonatan Sindel/Flash90)

Les cas de coronavirus actifs en Israël ont augmenté de 500 % en un mois, avec des infections confirmées dans 262 villes et communautés.

Le nombre de cas, qui était de 2 055 le 7 juin, a atteint 12 306 le 7 juillet, a rapporté le quotidien Haaretz mardi dans une analyse des chiffres publiés par les autorités.

Dans au moins 40 villes et communautés, le nombre de nouvelles infections confirmées au cours du mois dernier a été de plus de 50.

Haaretz a constaté que la nouvelle épidémie a frappé la communauté arabe du pays plus durement que la première vague. Le cas le plus extrême a été celui de Kafr Qasim, où il n’y a eu qu’un seul cas le 7 juin et 113 cas un mois plus tard, soit une augmentation impressionnante de 11 200 %.

Le nombre d’infections dans les zones ultra-orthodoxes a également augmenté, mais le respect des règles par la communauté a rendu l’épidémie moins importante que lors de la première vague.

Alors que 55 % des patients de la première vague étaient des Haredim, ce chiffre a été réduit de moitié lors de la deuxième vague, pour atteindre
27 %.

Néanmoins, le nombre de cas actifs a augmenté de 410 % à Bnei Brak au cours du mois dernier, de 912 % à Beitar Illit et de 866 % à Elad.

En outre, l’augmentation de 1 612 % du nombre de cas à Ashdod et de
906 % à Tibériade est concentrée dans les populations ultra-orthodoxes des deux villes, selon le quotidien.

Des Israéliens dans un café de Tel Aviv, le 16 juin 2020. (Miriam Alster/Flash90)

Pendant ce temps, un reportage de la Douzième chaîne, mardi, a cité les résultats d’une recherche selon laquelle les Israéliens ont commencé à abandonner la distanciation sociale et les règles obligatoires de port du masque lorsque les restaurants ont ouvert dans tout le pays le 20 mai.

Le respect de ces directives n’a commencé à augmenter qu’en réponse à un discours sévère prononcé début juin par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et plus encore lorsque l’amende pour défaut de port d’un masque en public a été augmentée le 22 juin, selon le reportage, qui cite une étude du Center for Advanced Hindsight, dirigée par le célèbre expert en économie comportementale, le professeur Dan Ariely.

L’étude a révélé de grandes différences entre les lieux de travail qui respectent les directives du « badge violet » – où 71 % des personnes portent un masque – et ceux qui ne le font pas, où seulement 30 % portent un masque.

Il y avait une corrélation directe avec l’âge, les jeunes Israéliens se conformant moins aux règles et les personnes plus âgées y adhérant davantage.

Ces dernières semaines ont vu le renversement de beaucoup des progrès réalisés dans la lutte contre le coronavirus au cours des derniers mois. Les nouveaux cas quotidiens de virus, qui étaient tombés à deux chiffres pendant la majeure partie du mois de mai, sont montés en flèche pour atteindre plus d’un millier par jour, et le nombre de cas actifs a atteint un niveau record de plus de 13 600.

L’augmentation actuelle des infections hebdomadaires en Israël est l’une des plus élevées au monde, selon un graphique publié lundi après-midi par le ministère de la Santé.

Des policiers patrouillent dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim à Jérusalem, le 5 juillet 2020. (Yonatan Sindel/Flash90)

Mercredi matin, le ministère de la Santé a publié de nouveaux chiffres indiquant que le nombre total de cas confirmés en Israël depuis le début de l’épidémie s’élevait à 32 714.

Le nombre de cas graves est passé de 86 à 107 – bien qu’un changement de critères en soit en partie responsable – tandis que le nombre de personnes sous respirateur est passé à 36, soit deux de plus que mardi.

Quatre-vingt-deux autres personnes étaient dans un état de santé modéré, les autres ne présentant que des symptômes légers, voire aucun.

Le ministère de la Santé a également annoncé un nouveau décès, portant le nombre de victimes à 343, soit une augmentation de cinq personnes depuis mardi matin.

Critiquant la gestion par les autorités de l’épidémie actuelle et décrivant une approche chaotique et inefficace pour faire face à la crise, la directrice de la santé publique du ministère a annoncé sa démission mardi. Dans un message sur sa page Facebook, la professeure Sigal Sadetzki a averti qu' »Israël se dirige vers une situation dangereuse ».

 

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