Israël en guerre - Jour 469

Rechercher

Les embryons de poissons décideraient de quand naître – chercheurs israéliens

Une étude révolutionnaire, portant sur le plus grand groupe de vertébrés vivants, permet de mieux comprendre les stratégies de survie

Illustration d'un groupe de poissons zèbre. (Crédit : kazakovmaksim / iStock by Getty Images)
Illustration d'un groupe de poissons zèbre. (Crédit : kazakovmaksim / iStock by Getty Images)

Des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem affirment avoir découvert que les embryons de poisson sont capables de décider du moment où ils veulent naître.

Le Dr Matan Golan, de l’Institut Volcani de l’Université, qui a dirigé l’équipe de chercheurs – comprenant Yuni Nahmias, Itay Oz, Genevieve Fernandes, Matan Golan et Deodatta Gajbhiye – a découvert que les embryons de poisson choisissent leur date de naissance optimale, puis déclenchent l’éclosion grâce à un signal émis par leur cerveau.

Ces résultats révèlent le mécanisme neuronal longtemps recherché qui contrôle l’éclosion chez les poissons.

La neurohormone Thyrotropin-Releasing Hormone (TRH) est acheminée par la circulation sanguine jusqu’à une glande spécialisée. Celle-ci déclenche la libération d’enzymes qui dissolvent la paroi de l’œuf, permettant à l’embryon de se libérer.

Selon les scientifiques, en l’absence de TRH, les embryons sont incapables de libérer les enzymes, ce qui entraîne leur mort à l’intérieur de l’œuf.

L’éclosion est un moment critique pour toutes les espèces qui pondent des œufs.

Image fluorescente d’un embryon de poisson zèbre. Les vaisseaux sanguins sont en vert et les neurones TRH en magenta. (Deodatta Gajbhiye)

Si un embryon éclot trop tôt, il risque de ne pas être prêt pour la vie en dehors de l’œuf. S’il attend trop longtemps, il risque de rater sa chance de survie.

Les poissons étant le plus grand groupe de vertébrés vivants, les chercheurs ont déclaré que ces résultats pourraient permettre de mieux comprendre la neurobiologie, les stratégies de survie et l’adaptation à l’environnement chez les vertébrés.

Les chercheurs prévoient d’étudier l’influence de la TRH et d’autres facteurs neuroendocriniens sur l’éclosion chez d’autres espèces.

Les chercheurs sur les embryons de poisson de l’Université hébraïque, de gauche à droite : Yuni Nahmias, Itay Oz, Genevieve Fernandes, Matan Golan, Deodatta Gajbhiye. (Gai Pesti)

Les résultats découverts par les chercheurs israéliens ont été publiés récemment dans la revue Science, qui fait l’objet d’une évaluation par les pairs.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.