Les juges rejettent un éventuel contre-interrogatoire de Nir Hefetz à huis-clos
L'ex-conseiller de l'ancien Premier ministre a notamment affirmé que certaines parties de son témoignage pouvaient nuire à sa vie privée et à celle de sa famille

Les magistrats siégeant dans le cadre du procès pour corruption du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont rejeté, mercredi, la requête soumise par un témoin déterminant qui avait demandé à livrer une partie de son témoignage à huis-clos.
Dans la matinée, les avocats du témoin de l’accusation Nir Hefetz, ancien conseiller de l’ex-Premier ministre, avaient ainsi demandé qu’une partie du contre-interrogatoire de leur client – les parties liées à son interrogatoire par la police, après son arrestation – puissent avoir lieu en l’absence des médias.
Hefetz a affirmé que certaines parties de son témoignage pouvaient nuire à sa vie privée et à celle de sa famille, et qu’elles pourraient contrevenir à un embargo portant sur certains éléments du dossier qui seraient susceptibles de l’embarrasser.
Hefetz a déclaré que les enquêteurs avaient utilisé des tactiques d’interrogatoire « draconiennes » lorsque lui-même avait été interrogé.
Mais les juges ont rejeté cette demande, estimant que le contre-interrogatoire devait rester public même s’ils réfléchiraient à faire sortir les médias lors d’interventions spécifiques. Ils ont indiqué que l’audience serait publique « sauf si une audience publique devait décourager le témoin ».