Les masques usés peuvent servir à faire pousser des plantes, selon le KKL
La pépinière de Gilat, dans le Negev, a découvert que les vieux masques chirurgicaux sont parfaits pour la culture des graines, des semis et des boutures
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Vous êtes en train de vous demander comment réutiliser tous ces masques chirurgicaux que vous avez portés pour vous protéger du coronavirus ?
Il s’avère qu’ils sont un outil parfait pour la culture des plantes, des boutures et des bulbes.
L’idée est venue à l’esprit de Pablo Chercasky, directeur de la pépinière de Gilat, dans le sud d’Israël, du Fonds national juif JNF-KKL.
« Qu’est-ce que je peux y faire, je suis un Polonais, je ne jette rien », s’amuse Chercasky, faisant allusion aux Juifs polonais qui accumulent les provisions en amont des jours pluvieux. « Chaque jour, j’utilisais un masque jetable et je le mettais de côté en me demandant bien ce que je pourrais en faire. Puis, j’ai eu l’idée de les utiliser comme pots pour faire pousser les plantes, à la place de ceux que j’ai l’habitude d’acheter. »
Chercasky a rassemblé deux masques pour en faire des pots, les a remplis de terre et, depuis, il les utilise pour faire pousser – avec succès – des graines, des semis et des boutures qui n’ont pas besoin d’un espace important pour leurs racines.
Ils sont parfaits pour faire pousser des herbes comme la menthe et le basilic, explique-t-il.
Ces « pots » doivent être placés sur un support, au-dessus d’une grille, avec un ou deux centimètres de profondeur. Après un premier arrosage de la terre, ils peuvent être irrigués par dessous, en remplissant la grille comme nécessaire.