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Les otages turcs d’EI ont été libérés après « négociations diplomatiques »

A l'annonce de leur libération, M. Erdogan avait parlé d'une "opération de sauvetage secrète" des services turcs de renseignement

Recep Tayyip Erdogan (Crédit : AFP/STR)
Recep Tayyip Erdogan (Crédit : AFP/STR)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche que les 46 otages turcs enlevés par l’Etat islamique en juin et libérés samedi l’avaient été à la suite de « négociations diplomatiques » et qu’aucune rançon n’avait été versée.

« Il n’a pas été question d’argent du tout, il y a seulement eu des négociations diplomatiques et politiques. Et c’est une victoire de la diplomatie », a-t-il déclaré aux journalistes à l’aéroport, avant de partir pour New York pour y assister à l’assemblée générale de l’ONU.

Interrogé par les journalistes sur la possibilité qu’il y ait eu un échange des otages contre des combattants de l’EI prisonniers, M. Erdogan a répondu: « Peu importe qu’il y ait eu un échange ou pas. L’important, c’est que (les otages) sont de retour et réunis à leur famille ».

Samedi, à l’annonce de la libération de ces 46 otages enlevés en juin à Mossoul, dans le nord de l’Irak, M. Erdogan avait parlé d’une « opération de sauvetage secrète » des services turcs de renseignement.

Les otages, des diplomates et leurs familles, ainsi que des membres des services secrets turcs, avaient été enlevés lorsque les combattants de l’EI s’étaient emparés de la ville en juin.

La Turquie, membre de l’Otan et l’un des principaux alliés de Washington dans la région, a refusé jusqu’à présent de participer aux combats contre les jihadistes de l’EI, ou même d’autoriser l’usage de ses bases aériennes pour des frappes contre l’EI, donnant notamment pour raison l’inquiétude quant au sort de ses ressortissants retenus en otage.

M. Erdogan a indiqué dimanche que la Turquie pourrait changer d’avis au moins partiellement maintenant qu’ils ont été libérés.

« Nous aurions pu dire oui lorsqu’on nous a demandé d’entrer dans la coalition (internationale contre l’EI), mais nous ne pouvions pas le faire à l’époque. Nous leur avons dit que nous ne pouvions rien faire tant que le sort des otages n’était pas réglé », a-t-il déclaré.

« Nous avons dit que nous ne pouvons pas jouer de rôle dans la coalition, mais nous pouvons arriver à une feuille de route après des négociations intensives avec les membres de la coalition », a-t-il ajouté.

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