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L’ex-députée Strock revient après le départ de Bennett et Shaked

Cette habitante de Hébron, qui avait servi à la Knesset de 2013 à 2015, veut représenter les intérêts des habitants d'implantations au Parlement

Orit Strock. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Orit Strock. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

L’ancienne députée Orit Strock a annoncé son retour en politique, disant aux militants du parti qu’elle se présentera à un siège aux côtés de la faction radicale Tekumah sur la liste du parti HaBayit HaYehudi lors du vote national du mois d’avril.

Strock, qui a siégé au Parlement de 2013 à 2015, a déclaré dimanche aux activistes qu’elle se préparait à un retour sur la scène politique à l’issue d’une pause de trois ans.

« Vous savez quel a été mon travail au poste de députée lors de la Knesset précédente », a-t-elle dit dans un message à ses soutiens, citée par le site internet Srugim. « Lors d’un mandat court et agité, j’ai tenté – et je pense avoir réussi, pour une part non négligeable – à combattre pour nos valeurs, à représenter loyalement notre communauté merveilleuse et à promouvoir ses projets », a-t-elle dit, se référant au mouvement pro-implantation.

Strock habite la ville de Hébron, en Cisjordanie, depuis plus de 30 ans et elle y dirige la division juridique et diplomatique de la communauté juive. Mère de 11 enfants et grand-mère, Strock est également fondatrice et présidente des droits de l’Homme à Yesha, une organisation de lutte pour les droits des habitants d’implantation. A ce titre, elle a dénoncé les abus présumés perpétrés contre les résidents d’implantations de la part de soldats et de policiers et elle a prôné les droits des militants qui s’étaient opposés au retrait israélien de Gaza, en 2005.

Strock, 58 ans, a également appartenu au lobby Terre d’Israël à la Knesset qui avait combattu en faveur de l’expansion des implantations et de la légalisation des avants-postes.

Son annonce a eu lieu après que les responsables du parti HaBayit HaYehudi Naftali Bennett et Ayelet Shaked ont fait savoir samedi qu’ils quittaient la formation pour en fonder une autre, appelée HaYamin HaHadash.

L’initiative a créé une onde de choc au sein de HaBayit HaYehudi, qui a connu son ascension avec Bennett à la barre malgré les différences avec certains leaders des diverses factions de l’alliance en raison du caractère religieux du parti.

La ministre de la Justice Justicer Ayelet Shaked, à gauche, et le ministre de l’Education Nafatli Bennett annoncent la création de HaYamin HeHadash lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, le 29 décembre 2018 (Crédit : Jack Guez/AFP)

Le ministre de l’Agriculture Uri Ariel, chef de la faction Tekumah qui constitue une partie de HaBayit HaYehudi, a indiqué dans une déclaration, dimanche dans la matinée, que la formation se maintiendrait et se présenterait aux élections à la droite de l’échiquier politique, dans une initiative alliée.

Il a fait cette annonce après une rencontre organisée tard dans la soirée avec le rabbin Haim Druckman, chef spirituel du parti national religieux.

HaBayit HaYehudi a été fondé en 2008 en tant que continuation d’une alliance conclue entre le parti national religieux et l’Union nationale, elle-même constituée de Tkuma et d’autres factions. Bennett en a pris la tête en 2012 et a été rejoint à la barre par Shaked.

« Nous avons décidé de renforcer le sionisme religieux par une initiative conjointe », a commenté Ariel dans un communiqué. « Nous avons décidé de maintenir les contacts nous permettant de renforcer notre union et de l’emporter aux prochaines élections en tant que faction de droite unifiée, avec un fort leadership religieux et sioniste ».

Il y aurait eu dans le passé des affrontements au sein de HaBayit HaYehudi entre Bennett, Shaked et des membres du parti Tekumah qui constitue une faction de HaBayit HaYehudi – et qui est placé sous la direction d’Ariel et du député Bezalel Smotrich.

Tkuma aurait émis une liste de nouvelles demandes qui a été soumise aux responsables de HaBayit HaYehudi concernant sa place dans la formation en amont des nouvelles échéances électorales, ce qui a pu contribuer à la décision prise par Bennett et Shaked de faire scission.

Expliquant leur décision de quitter HaBayit HaYehudi, les ministres ont indiqué que si le parti était devenu une « force significative » au sein du gouvernement au cours des six dernières années, leur pouvoir avait diminué, Bennett affirmant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait eu le sentiment que les sionistes religieux étaient « dans sa poche ».

Les sondages révélés dimanche ont montré l’effondrement du parti HaBayit HaYehudi – qui pourrait ne pas franchir le seuil électoral, tous les votes étant siphonnés par HaYamin HaHadash.

JTA a contribué à cet article.

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