L’interdiction d’entrée pour les non-Israéliens prolongée jusqu’au 1er octobre
Les restrictions ne s'appliquent pas aux ressortissants de pays à faible taux d'infection ; des exceptions sont accordées, notamment aux étudiants de yeshiva
JTA – Les détenteurs de passeports non-israéliens qui ne proviennent pas de pays ayant un faible taux d’infection au coronavirus seront interdits d’entrée dans le pays au moins jusqu’au 1er octobre.
Les États-Unis font partie des pays qui ne figurent pas sur la liste dite verte des pays à faible risque.
Parmi les non-citoyens autorisés à entrer dans le pays figurent les membres de la famille nucléaire des Israéliens célébrant des événements tels que des naissances et des mariages. En outre, des milliers d’étudiants de yeshivot et d’universités sont entrés en Israël ces derniers jours pour la rentrée.
Tous les Israéliens et les non-citoyens qui entrent dans le pays doivent se mettre en quarantaine pendant deux semaines, sauf ceux qui arrivent de pays où le taux d’infection est faible, comme le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie et l’Allemagne.
L’autorité aéroportuaire israélienne a annoncé dimanche la prolongation de l’interdiction.
Israël interdit l’entrée des non-citoyens depuis début mars, mais un plan devrait être mis en place d’ici la fin du mois pour permettre l’entrée des touristes étrangers.
Ces derniers mois, Israël s’est efforcé d’assouplir certaines restrictions tout en en préservant d’autres, créant ainsi un méli-mélo de politiques qui ont laissé les Juifs du monde entier perplexes concernant leur droit à se rendre dans le pays et les conditions nécessaires pour cela.