Le cousin de Shiri Bibas : le Hamas est responsable du retour de la famille
Jimmy Miller, un cousin de Shiri Bibas, a déclaré que la famille tenait le Hamas pour seul responsable du sort de la famille, après l’annonce par ce dernier plus tôt dans la journée de la mort de Shiri, d’Ariel, âgé de quatre ans, et de Kfir, un bébé.
Tsahal a indiqué qu’elle était en train de vérifier l’affirmation du Hamas selon laquelle les trois otages avaient été tués lors d’un bombardement de l’armée israélienne. Ces affirmations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante et ce ne serait pas la première fois que le groupe terroriste basé à Gaza fait des déclarations mensongères sur la mort prétendue d’otages.
« Cette information nous a été communiquée par Tsahal », a indiqué Miller à la Douzième chaîne concernant les affirmations du Hamas.
« Le Hamas les a pris vivants. Le Hamas est seul responsable de leur sort. Le Hamas doit nous les rendre vivants. La question de savoir s’ils ont été transférés à une autre personne ou à un autre groupe ne nous intéresse pas. Le Hamas est seul responsable de nous les rendre vivants, en bonne santé et intacts… Que cela soit clair ».
Il a également cité le chef du Hamas, Yahya Sinwar, comme responsable de leur bien-être.
Il a ajouté que la famille « attend une annonce officielle » de Tsahal pour savoir si « cette information est vraie ou non, ou si c’est encore une ruse du Hamas. »
Il a souligné que la famille avait vu la vidéo montrant Shiri et ses deux fils enlevés vivants du kibboutz Nir Oz, « et nous n’avons absolument aucun doute sur le fait qu’ils sont arrivés vivants à Gaza. Nous voulons qu’ils reviennent ici vivants, le plus tôt sera le mieux ».
Miller a également noté que le père Yarden a été enlevé séparément et conduit à Gaza, sur une moto, et qu’il a été vu dans une vidéo recevant des coups de marteau sur la tête en chemin.
« Nous ignorons s’ils sont arrivés ensemble à Gaza ; il semblerait que [les terroristes] les aient séparés », a-t-il ajouté.
Il a raconté que la famille se levait tous les matins avec l’espoir de les voir faire partie des groupes libérés chaque jour, et qu’elle avait été terriblement déçue que cela n’ait pas été le cas.