On se méfie de la proposition américaine de cessez-le-feu
Les politiques de droite comme de gauche se retrouvent dans leur opposition aux efforts américains de cessez-le-feu dans leur forme actuelle.
Le député travailliste Nachman Shai a confié à la Dixième chaîne que « cela a coupé Israël dans son action. Il ne pense pas assez loin ». Plus tôt, Shai a dit à Ynet que « les Etats-Unis nous ont imposé un cessez-le-feu trop tôt ». Mais, il a souligné, Israël ne peut pas dire non aux Américains.
L’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michael Oren a déclaré, selon Ynet, qu’Israël ne peut ignorer la proposition d’Obama, mais Israël « n’a pas à répondre à cette demande immédiatement. Il se pourrait que nous soyons au début de la fin, mais pas à la fin ».
Dimanche dernier dans la nuit, heure israélienne, le Président Obama a téléphoné au Premier ministre Netanyahu et demandé instamment un cessez-le-feu immédiat.
Il a également condamné les attaques du Hamas et réaffirmé « le droit d’Israël à se défendre ».
Le Président a dit au Premier ministre que toute solution durable au conflit israélo-palestinien « doit assurer le désarmement de groupes terroristes et la démilitarisation de Gaza ».
L’élément critique de la conversation : il a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat, sans condition qui mette fin aux hostilités à présent et conduise à un arrêt permanent des hostilités, sur le modèle de l’accord de cessez-le-feu de novembre 2012 ».