Maayan Kalihman, 22 ans : étudiante en art qui « rayonnait de lumière et de joie »
Assassinée au festival de musique Supernova, le 7 octobre
Maayan Kalihman, 22 ans, originaire du moshav Nir Banim, a été assassinée par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova le 7 octobre.
Ses proches avaient tenté en vain de la joindre pendant plus d’une semaine, jusqu’à ce que son corps soit identifié. Elle a été enterrée à Nir Banim le 15 octobre.
Elle laisse derrière elle ses parents, Yelena et Gadi, son frère Eitan et un grand-parent.
Kalichman était étudiante à l’école d’art Minshar de Tel Aviv, où elle étudiait l’animation. Le département d’animation garde d’elle le souvenir d’une jeune fille « talentueuse et rayonnante de lumière et de joie, assassinée cruellement alors qu’elle dansait et célébrait la vie… son dernier projet à Minshar était une animation des illustrations d’un artiste musulman, dans le cadre d’un projet visant à combler les fossés et à rapprocher les cœurs ».
« Maayan était un symbole de vie », a déclaré sa mère, Yelena, au site d’information dans le domaine de l’art Portfolio. « Partout où elle allait, elle attirait immédiatement les gens, tout le monde était séduit par son rayonnement ».
Le père de Maayan, Gadi, l’a décrite au site comme « un soleil qui ne cesse de briller, et nous sommes ici pour perpétuer son héritage d’une vie heureuse, de la grandeur de la vie. »
Son frère, Eitan, a partagé en ligne l’éloge funèbre qu’il a lu lors de ses funérailles :
« Je ne saurais compter le nombre de fois où Maayan m’a fait rire », a-t-il déclaré.
« Elle a su éveiller en moi l’émerveillement, la curiosité et l’envie de beauté. Elle m’a donné la force de me battre pour ce qui m’importait… Elle veillait sur moi – parfois comme une grande sœur, parfois comme une petite sœur ».
« Elle me racontait ses secrets, elle me racontait ses peurs, elle me racontait ses cicatrices. Elle me racontait tous les détails les moins importants d’une histoire avant d’en venir au fait. Grâce à elle, je savais que j’avais une personne vers qui me tourner, et qu’elle me soutiendrait toujours. Qu’elle serait toujours là pour moi. Elle me donnait le sentiment que cette vie valait la peine d’être vécue », a-t-il poursuivi.
« Maayan laisse un grand vide dans le monde, à son image. Un vide de toutes les choses qu’elle ne fera pas. Mais en chacun de nous qui l’avons rencontrée, il y a un petit morceau de Maayan…. Je vous quitte maintenant, mais j’emporte ce morceau avec moi », a-t-il conclu.
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’est ensuivie, cliquez ici.