Israël en guerre - Jour 586

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Mahmoud Abbas au Hamas : « Pourquoi ne rendez-vous pas les otages américains ? »

La requête du dirigeant de l'Autorité palestinienne vise à éviter de donner à Israël une raison de poursuivre la guerre

Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

Le dirigeant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'exprimant lors d'une conférence au siège de la Ligue arabe, au Caire, en Égypte, le 12 février 2023. (Crédit : Amr Nabil/AP)
Le dirigeant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'exprimant lors d'une conférence au siège de la Ligue arabe, au Caire, en Égypte, le 12 février 2023. (Crédit : Amr Nabil/AP)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a appelé mercredi le groupe terroriste palestinien du Hamas, au cours d’une prise de parole, à libérer certains otages afin de priver Israël du prétexte pour poursuivre la guerre.

« La première priorité est de mettre fin à la guerre d’extermination à Gaza. Elle doit être arrêtée – des centaines de personnes sont tuées chaque jour », a assuré Abbas.

« Pourquoi ne rendez-vous pas les otages américains ? »

Qualifiant le Hamas de « fils de chiens », Abbas a ordonné au groupe terroriste de « libérer ceux que vous détenez et de mettre fin à cette histoire. Mettez fin à leurs excuses [celles d’Israël]. Mettez-y un terme ».

C’est en ces termes que le dirigeant de l’AP s’est exprimé lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la réunion du Conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

On ignore si Abbas faisait référence à la libération des 59 otages encore détenus à Gaza – dont vingt-quatre seraient encore en vie – ou uniquement aux binationaux israélo-américains.

Edan Alexander, citoyen américano-israélien, est le seul otage binational qui serait encore en vie, bien que le Hamas détienne également les corps de quatre autres ressortissants américains.

Abbas a ajouté que le Conseil rejetait les tentatives d’Israël d’expulser les habitants de Gaza de leurs foyers, qualifiant cette mesure de « nouvelle Nakba » – ou « catastrophe », terme arabe désignant le déplacement de quelque 700 000 Arabes lors de la création de l’État d’Israël et de la Guerre d’Indépendance en 1948.

« Nous rejetons cela. C’est une partie indissociable de notre terre – ce qui se passe à Gaza se passe également à Jénine, partout », a-t-il estimé.

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