Israël en guerre - Jour 403

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Netanyahu a demandé de l’aide à l’Italie pour son désaccord avec Obama

Les Etats-Unis écoutaient quand le Premier ministre israélien s’est tourné vers Silvio Berlusconi après la montée des tensions suite à l’annonce de constructions à Jérusalem est pendant la visite de Biden en 2010, selon WikiLeaks

Benjamin Netanyahu, à droite, avec le Premier ministre italien d'alors, Silvio Berlusconi à Rome le 13 juin 2011. (Crédit : Amos Ben Gershom / GPO/FLASH90)
Benjamin Netanyahu, à droite, avec le Premier ministre italien d'alors, Silvio Berlusconi à Rome le 13 juin 2011. (Crédit : Amos Ben Gershom / GPO/FLASH90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé à son homologue italien Silvio Berlusconi de l’aider à normaliser ses liens avec le président américain Barack Obama, après l’annonce en 2010 de construction à Jérusalem est, ont montré de nouveaux documents publiés mardi matin par WikiLeaks.

Les Etats-Unis espionnaient les conversations entre Netanyahu et Berlusconi, ainsi que d’autres échanges entre des dirigeants mondiaux, y compris la chancelière allemande Angela Merkel et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, selon les publications de WikiLeaks.

Selon le câble, Israël avait joint les Italiens ainsi que d’autres pays européens pour demander de l’aide pour « adoucir notre désaccord actuel dans ses relations avec les Etats-Unis ».

La dispute avec Obama avait éclaté à propos d’une annonce israélienne le 9 mars 2010, pendant que le vice-président Joe Biden était en visite officielle dans le pays, que le gouvernement construirait 1 600 logements dans les quartiers de Jérusalem est.

Netanyahu avait dit à Berlusconi qu’il n’y avait pas de contact direct entre Obama et lui, approfondissant les tensions, révèle le câble.

Vue sur le quartier de Ramat Shlomo, en 2013 (Crédit : Nati Shohat/Flash90)
Vue sur le quartier de Ramat Shlomo, en 2013 (Crédit : Nati Shohat/Flash90)

L’annonce des logements dans le quartier de Ramat Shlomo avait jeté un froid sur la visite de Biden, attirant ses condamnations pour « le fond et le moment de l’annonce ».

Cette action avait aussi menacé de faire dérailler les discussions avec les Palestiniens annoncés la veille, une peur exprimée par le Premier ministre israélien.

« L’objectif à présent, avait déclaré Netanyahu, est d’empêcher les Palestiniens d’utiliser ce sujet comme prétexte pour bloquer la reprise des discussions ou pour avancer des réclamations irréalistes qui pourraient faire couler toutes les négociations de paix », est-il écrit dans le câble.

Le premier ministre Benjamin Netanyahu, et le vice-président américain Joe Biden à Davos, en Suisse, le 21 Janvier 2016  (Crédit : Haim Zach / GPO)
Le premier ministre Benjamin Netanyahu, et le vice-président américain Joe Biden à Davos, en Suisse, le 21 Janvier 2016 (Crédit : Haim Zach / GPO)

Netanyahu avait lutté pour minimiser l’annonce comme étant procédurale, pointant « un fonctionnaire gouvernemental avec peu de sensibilité politique », selon le câble. A l’époque, il avait accusé le ministre de l’Intérieur d’alors, Eli Yishai.

WikiLeaks n’a pas révélé comment il avait obtenu le câble, bien qu’il ait déclaré que l’agence de sécurité nationale des Etats-Unis (la NSA) a obtenu l’information en mettant sur écoute les téléphones de trois proches conseillers de Berlusconi. Le câble est basé sur des informations récoltées le 13 mars 2010.

Dans la publication, Berlusconi promet d’aider à réparer les relations avec Obama.

Le président américain Barack Obama avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de sa visite au musée Yad Vashem, le 22 mars 2013, à Jérusalem. (Crédit : Uriel Sinai / Getty Images / JTA)
Le président américain Barack Obama avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de sa visite au musée Yad Vashem, le 22 mars 2013, à Jérusalem. (Crédit : Uriel Sinai / Getty Images / JTA)

L’on ne sait pas qui d’autre Netanyahu a contacté pour aider à réparer les relations avec les Etats-Unis, qui sont devenues encore plus tendues les années suivantes avec des tensions concernant l’accord nucléaire iranien et les efforts de paix moribonds avec les Palestiniens.

Il n’y a pas eu de réaction immédiate du bureau de Netanyahu. Berlusconi a démissionné en 2011 en raison de scandales sexuels et d’affirmations de corruption.

Un mois avant l’appel détaillé dans le câble, Netanyahu avait accueilli Berlusconi à Jérusalem et l’avait appelé le meilleur ami d’Israël sur la base de la position de Rome contre l’Iran.

« Nous sommes chanceux qu’il y ait un dirigeant tel que vous. Je ne pense pas que nous ayons un meilleur ami dans la communauté internationale », avait déclaré Netanyahu le 1er février 2010, selon un compte-rendu de l’époque du site d’informations Ynet.

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