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Netanyahu : la démission de Hariri sonne ‘l’alarme’ sur la menace régionale iranienne

Le Premier ministre a appelé la communauté internationale à gérer "l'agression de l'Iran" après la démission de son homologue libanais, citant la 'mainmise' de la République islamique sur le Liban

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'institut royal des Affaires internationales de Londres, le 3 novembre 2017 (Crédit : AFP Photo/Adrian Dennis)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu évoque la politique étrangère israélienne à Chatham House, l'institut royal des Affaires internationales de Londres, le 3 novembre 2017 (Crédit : AFP Photo/Adrian Dennis)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi que la démission de son homologue libanais et les raisons invoquées par ce dernier doivent être « une alarme » adressée au monde sur les ambitions régionales de l’Iran qui, selon lui, ne mettent pas seulement en danger Israël mais le Moyen-Orient tout entier.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri, a annoncé samedi matin sa démission en accusant le mouvement terroriste chiite du Hezbollah et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban. Il a affirmé craindre pour sa vie, rappelant l’exemple de son père Rafic Hariri.

Le Liban cherche à consolider son rôle en Syrie voisine où ses hommes sont alliés aux forces du régime de Damas.

La démission de Hariri « ainsi que ses déclarations sont un avertissement adressé à la communauté internationale pour agir contre l’agression iranienne, qui est en train de transformer la Syrie en un second Liban, a tweeté Netanyahu depuis Londres, des propos repris dans un communiqué relayé par son bureau.

« Cette agression met en danger non seulement Israël, mais tout le Moyen-Orient », a encore dit le Premier ministre israélien. « La communauté internationale doit s’unir et se dresser contre cette agression ».

Il a accusé Téhéran d’avoir « créé un Etat dans l’Etat » et de vouloir « avoir le dernier mot dans les affaires du Liban ».

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a averti que le Liban pourrait devenir comme l’Iran.

« Liban = Hezbollah. Hezbollah = Iran. Liban = Iran, » a-t-il écrit sur Twitter. « L’Iran est un danger pour le monde. Saad Hariri l’a prouvé aujourd’hui. Point ».

Hariri a annoncé sa démission durant un voyage en Arabie saoudite samedi, citant des menaces sur sa vie et « la mainmise » iranienne sur le Liban.

Dans une déclaration teintée d’amertume, Hariri a accusé l’Iran et le Hezbollah de ce qu’il a qualifié « d’intervention » dans les affaires arabes.

« Le mal que l’Iran fait se répandre dans la région se retournera contre lui » a estimé Hariri, accusant Téhéran de faire se propager le chaos, les conflits et la destruction à travers toute la région.

« L’Iran a la mainmise sur la destinée des pays de la région… Le Hezbollah est le bras de l’Iran pas seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes », a-t-il ajouté. « Ces dernières années, le Hezbollah a utilisé la puissance de ses armes pour imposer un fait accompli.”

L’Iran a plus tard affirmé que les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont orchestré sa démission dans le but de semer le chaos dans la région.

Saad Hariri, à gauche, le Premier ministre libanais, avec le directeur de la FINUL, Michael Beary, au centre, pendant une visite dans le sud du Liban, le 21 avril 2017. (Crédit : Mahmoud Zayyat/AFP)

Les propos de Netayahu sur la démission de Hariri surviennent vingt-quatre heures après que le Premier ministre israélien a averti que la menace posée par la république islamique à ses voisins moyen-orientaux amenait ces derniers à conclure des alliances inimaginables jusqu’à présent avec l’Etat juif.

« L’Iran dévore une nation après l’autre », a déclaré vendredi Netanyahu à Chatham House, le think-tank de l’institut royal des Affaires internationales de Londres.

« L’Iran agit ainsi soit par la conquête directe, soit en utilisant un mandataire. Le pays s’est emparé du Liban, du Yémen…. Et il tente de faire la même chose avec l’Irak, en Syrie ».

« La bonne nouvelle est que les autres pays se rallient à Israël comme cela n’a jamais été le cas auparavant. C’est quelque chose que je n’aurais jamais imaginé voir de mon vivant », a dit Netanyahu.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu pose avec la Première ministre britannique Theresa May à l’extérieur du 10 Downing street à Londres le 2 novembre 2017. (Crédit : AFP / Daniel Leal-Olivas)

Il a expliqué qu’Israël travaille « très dur » à établir une alliance effective avec « les états sunnites modernes » pour condamner et contrer l’agression iranienne.

« Je pense que [cette alliance] représente une forte promesse de paix » dans la région, a-t-il dit.

L’Iran est intervenu dans la guerre syrienne pour ‘libaniser’ la Syrie aux niveaux économique et militaire », a-t-il poursuivi. Mais Israël, a-t-il juré, ne laissera pas l’Iran dominer la Syrie.

« Ils veulent laisser leur armée, leurs bases aériennes et leurs avions de combat à quelques secondes d’Israël et nous ne laisserons pas cela arriver. Nous l’affirmons et nos dires seront suivis par l’action ».

Netanyahu a expliqué que le Moyen-Orient « assiste à l’émergence d’une bataille entre les Islamistes et les modernistes », provoquant une « nouvelle alliance entre Israël et les Etats islamiques ».

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