Noam Shallom, 25 ans : social media manager qui prônait « l’amour de soi »
Assassinée au festival de musique Supernova le 7 octobre dernier
Noam Shallom, 25 ans, originaire de Pardes Hanna, a été assassinée par le Hamas lors du festival de musique Supernova le 7 octobre.
Elle participait à la rave party avec son amie Bar Tomer, qui a également été tuée ce jour-là. La dernière communication avec sa famille a eu lieu peu après 9 heures du matin, lorsqu’elle les a informés qu’elle et d’autres personnes se cachaient des terroristes qui leur tiraient dessus.
Noam a été portée disparue pendant plus d’une semaine avant que son corps ne soit identifié et que sa famille ne soit informée de son décès. Elle a été enterrée le 15 octobre à Ein Iron.
Elle laisse derrière elle ses parents, Tomer et Hadas, et ses trois jeunes frères et sœurs, Gal, Libi et Koren.
Noam a grandi à Pardes Hanna et vivait à Tel Aviv, où elle travaillait comme responsable des réseaux sociaux pour deux marques de mode en ligne.
Ronit Yam, la créatrice de bijoux dont elle gérait les réseaux sociaux, a écrit sur leur Instagram que Noam « était douée. Tu étais trop douée. »
Noam est devenue pour eux un membre de la famille, a écrit un responsable des sociétés. « Tu as pris Ronit Yam et Sensea et tu les as lancés si loin et si fort – on était épuisés et on ne pouvait pas suivre. Tu nous as fait entrer dans un mode de travail turbo, chaque projet était une nouvelle étape, un nouveau pas », a indiqué la société.
« Tu nous as remplis de fierté d’être ce que tu es – une dynamique, une perfectionniste, une vraie fille de la nature, et à présent tu es en nous, tu le resteras pour toujours. Tu seras à tout jamais une partie de nous ».
Ses proches ont créé une page Instagram en sa mémoire appelée « Self love club », faisant écho à son initiative qui visait à encourager ses followers à trouver la paix intérieure et, selon ses propres termes, à « s’assurer d’être heureux dans la vraie vie, et pas uniquement sur les réseaux sociaux. »
Sa cousine, Aya Shallom, a écrit sur les réseaux sociaux une semaine après ses funérailles qu’elles étaient plus comme des sœurs que des cousines.
« Tu n’es pas comme ma sœur, tu es ma sœur, dans mon cœur. Ils m’ont arraché un morceau de mon cœur », a-t-elle écrit. « Mais, je te promets, en dépit de cette douleur, que je suivrai ton chemin, que j’écouterai de la belle musique joyeuse et que je danserai comme tu as dansé, comme nous avons dansé. J’aimerai et je serai aimée, comme toi, comme nous ».
Lorsqu’elles étaient plus jeunes, Aya a écrit qu’elles « avaient prévu de trouver deux frères aussi beaux l’un que l’autre, un pour chacune, de les épouser, de faire des enfants au même moment et de se soutenir pour tout. Avec le temps, nous avons réalisé que nos plans étaient différents et que la réalité était différente – mais je ne pensais pas qu’elle le serait à ce point. Tu vas me manquer tous les jours, à chaque instant. Tu resteras à tout jamais dans mon cœur. »
Son frère, Gal, a écrit sur Instagram « Noam, Noami, ma grande sœur, rayon de soleil ».
« La plus belle fille que je connaisse, la femme la plus forte que j’ai jamais rencontrée », a-t-il écrit. « Tu nous as été enlevée trop tôt, tu nous as glissé entre les doigts avant que nous puissions le remarquer et tu as laissé un énorme trou dans nos cœurs, un trou qui ne sera jamais comblé ».
« Tu as marché parmi nous pendant 25 ans, comme un bel ange, plein de lumière, de joie et d’amour infini. Un ange gardien qui savait nous serrer dans ses bras quand nous étions tristes et nous relever quand nous tombions, un ange qui savait célébrer la vie… Tu m’as appris à être fort, tu m’as appris à ne pas renoncer à ce que j’aime ni à ceux que j’aime, tu m’as appris ce qu’est la vraie amitié, tu as été mon modèle… Merci de m’avoir laissé dans la poussière dans tous les domaines de la vie pour me pousser à faire mieux. »