Noga Erez affirme avoir perdu des contrats internationaux parce qu’Israélienne
"C'est simplement parce que je suis née là où je suis née", a déploré la chanteuse, enceinte, après avoir achevée la tournée de son nouvel album "The Vandalist"
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Alors que la chanteuse Noga Erez achevait une tournée internationale pour son nouvel album, elle a publié jeudi sur Instagram une vidéo dans laquelle elle explique à son public que nombre des festivals et des apparitions médiatiques qu’elle devait faire à l’étranger ont été annulés parce qu’elle est israélienne.
« J’aurais vraiment aimé qu’il ne s’agisse que d’un cas unique, mais la liste ne cesse de s’allonger », a expliqué Erez.
« Ce n’est pas à cause de ce que j’ai dit. C’est simplement parce que je suis née là où je suis née. Je pense que le boycott des artistes n’apportera pas de solution. Je crois que l’interdiction de chansons, de films, de pièces de théâtre, de livres, etc. ne va pas résoudre les problèmes du monde. »
« Le monde est rempli de tant de souffrances. L’ampleur de la douleur qui se manifeste actuellement est dévastatrice. J’en ai vu de mes propres yeux. C’est peut-être le meilleur moment pour nous d’essayer de trouver un terrain d’entente et de ne pas aggraver la situation. »
En novembre, Erez avait participé à deux concerts aux côtés de Pink, la pop star juive américaine récompensée par un Grammy, à Arlington, au Texas.
La chanteuse israélienne est actuellement enceinte de son premier enfant et s’est produite le ventre à l’air, courant sur scène tout en incitant la foule à applaudir.
Son troisième album, « The Vandalist », est sorti fin septembre. Il a été produit par Erez et son partenaire de vie et de musique, Ori Rousso.
Il comprend des collaborations avec des artistes internationaux tels que Flyana Boss, Dillom et Robbie Williams.
Sa sortie avait été retardée en raison du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.