« Nous sommes tous du même sang, » dit une femme arabe
Une femme arabe d’une cinquantaine d’années qui passait à côté d’une scène d’attaque terroriste à Jérusalem hier a dit qu’elle est "en colère pour toutes les saloperies qu’ils font ici aux Juifs "
Hawala Jaber, une residente d’Um al Fahm, travaille dans des fôyers juifs depuis des années, selon Moshe Nussbaum, un journaliste expérimenté de la Deuxième Chaîne.
S’exprimant dans un hébreu correct avec un fort accent arabe, Jaber parle à Nussbaum pendant une heure entière après que deux filles palestiniennes aient attaqué un vieil homme juif avec des ciseaux et qu’on leur ait tiré dessus. Un garde de sécurité a été blessé par un éclat. Une des terroristes est morte sur la scène.
Jaber dit à Nussbaum : « Nous vivons ici ensemble, nous sommes tous de chair et de sang. Dans ce sang, être arabe ou juif, ça n’existe pas. Cela n’a pas de sens, nous vivons tous ensemble. Dans la Vieille Ville, il y a des Juifs et des Arabes et juste une rue entre les deux. Toutes nos vies, nous vivons ensemble. »
Jaber critique les terroristes. « Des fous, sans cerveau. Ils doivent leur donner des pillules pour leur faire tourner la tête », suppose-t-elle à haute voix.
La grande majorité des terroristes dans la récente vague d’attaques sont des adolsecents. Des civils qui l’écoutent l’applaudissent et la félicitent.
Alors que l’équipe de la Deuxième chaîne continue de filmer, la scène devient surréaliste d’une manière plus expressive que n’importe quelle analyse de la réalité de la vie en Israël. Deux jeunes femmes soldats qui se trouvaient à proximité font irruption avec une chanson traditionnelle pour remonter le moral. Les paroles « La nation éternelle n’a pas peur, n’a pas peur de la longue route devant ».
Un civil les rejoint et ils commencent à danser en cercle ; il prend Mme Jaber qui danse avec eux.