Omri Lavi, 25 ans : un rouquin perfectionniste, unique en son genre
Assassiné par des terroristes du Hamas lors du festival Supernova, le 7 octobre 2023

Omri Yaakov Lavi, 25 ans, originaire de Safed, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du festival de musique Supernova le 7 octobre 2023.
Omri est arrivé vendredi soir à ce festival qu’il attendait avec impatience depuis plusieurs semaines. Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, il a dit à ses parents que la police était en train de faire évacuer le site de la rave-party et qu’il se dirigeait vers la voiture pour quitter les lieux.
Son meilleur ami, Gil Avni, et lui ont été abattus à côté de leur véhicule avant de pouvoir quitter le site du festival. La voiture a été retrouvée quelques jours plus tard, et leurs corps ont été identifiés plusieurs jours après.
Omri a été enterré à Safed le 13 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Hagit et Yitzhak, son frère Barak, sa sœur Noa et sa petite amie Inbar.
Né et élevé à Safed, Omri, le deuxième de sa fratrie de trois, a fréquenté les écoles locales de la ville, se concentrant sur le cinéma au lycée, selon un éloge funèbre de l’État.
Ses proches ont raconté qu’il aimait dessiner, notamment faire des graffitis sur les murs, jouer à des jeux vidéo et qu’il soutenait l’équipe de football du Maccabi Tel Aviv. Il pratiquait les arts martiaux, jouait au basket-ball et aimait faire du skateboard et du snowboard.
Une fois diplômé, il s’est enrôlé dans l’armée israélienne en 2016 et a servi dans la brigade Golani. Il a ensuite suivi une formation de commandant d’escouade. Une fois démobilisé, Omri a travaillé comme agent de sécurité à Safed, puis a emménagé chez des amis à Ramat Gan et a travaillé comme barman.
En décembre 2022, il s’était lancé dans un grand tour à travers l’Amérique du Sud. Quelques mois avant d’être assassiné, Omri était rentré en Israël, avait loué un appartement à Ramat Gan et avait commencé à travailler pour la société d’investissement Meitav.
Un an après sa mort, son frère, Barak, a écrit sur Instagram qu’il avait du mal à envisager le temps qui passe, « avec le sentiment inexplicable que chaque jour passé dans ce monde sans toi équivaut à dix ans de souffrance ».
« À défaut de pouvoir revenir, envoie-moi au moins de là-haut des forces, car je t’ai promis que je réussirais tout pour toi, et il n’est pas question que je perde – tu n’as jamais perdu et tu fais partie de moi, donc nous ne perdrons jamais ! », a-t-il écrit.
Barak a ajouté qu’il veillerait « à ce que tout le monde sache qui tu es ».
« Nous veillerons à faire le plus de bien possible et à répandre le plus de lumière possible, ta lumière. La plus forte lumière au monde. Une lumière qui brillera sur tout le monde ! »
La mère d’Omri, Hagit, a raconté au micro d’une station de radio locale qu’elle voulait se souvenir de son fils non pas pour la façon dont il est mort, « mais pour ce qu’il est, un enfant spécial, un ange ».
« Sa vraie vie ne faisait que commencer », a-t-elle déclaré.
« Il avait un tel sens de l’humour que même les personnes les plus déprimées se mettaient à rire en sa présence. Tous ceux qui passaient du temps avec lui étaient contaminés par son sourire et sa joie de vivre. »
Hagit l’a décrit comme « un enfant roux unique en son genre ».
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