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Pétition contre des funérailles de Lakdim à Trèbes et Carcassonne

"Cette horreur doit nous faire ouvrir les yeux sur le climat très dangereux dû à l'islamisme radical en France", ajoute le texte de la pétition

Arnaud Beltrame (Crédit : Hommage à Arnaud Beltrame/Facebook)
Arnaud Beltrame (Crédit : Hommage à Arnaud Beltrame/Facebook)

Une pétition demandant l’interdiction des funérailles à Carcassonne et Trèbes de Radouane Lakdim, le jihadiste auteur de l’équipée meurtrière vendredi qui a fait quatre morts, avait recueilli mardi vers 15H30 plus de 6 900 signatures.

Cette pétition, lancée par « Non à l’islamisme radical » et une personne se présentant sous le nom de Renaud C. en appelle à la population de Carcassonne pour « se faire entendre » et « interdire les funérailles sur nos communes » à savoir Carcassonne et Trèbes touchées par les attentats.

« Cette horreur doit nous faire ouvrir les yeux sur le climat très dangereux dû à l’islamisme radical en France », ajoute le texte de la pétition.

L’ancien député-maire PS de Carcassonne, Jean-Claude Pérez, a pris lui dès dimanche position pour une inhumation au Maroc, le pays d’origine du jihadiste, afin que la tombe ne « devienne pas un lieu de pèlerinage ».

« Il faut que les autorités persuadent la famille de faire enterrer le terroriste au Maroc » et il « faut prendre attache avec les autorités du Maroc pour qu’elles acceptent », a-t-il expliqué.

« A partir de là, le corps de cet islamo-fasciste partira ailleurs et ce sera très bien », a-t-il affirmé.

Les responsables de la mairie de Carcassonne n’ont pu être joints dans l’immédiat par l’AFP.

En 2012, une polémique similaire était née après les attentats de Merah qui avait fait 7 morts, dont 3 enfants. Le maire PS de Toulouse Pierre Cohen ne souhaitait pas que le jihadiste soit enterré dans sa ville mais il avait été rappelé à l’ordre par le gouvernement.

M. Cohen avait dû signer le permis d’inhumer et Merah avait été enterré finalement en toute discrétion dans un carré musulman d’un cimetière toulousain.

« Je suis conscient de la réglementation qu’à mon sens il faudrait changer. Je sais, on me dit qu’aujourd’hui, il ne se passe rien autour de la tombe anonyme de Merah. Mais qu’en sera-t-il dans 3, 5 ou 10 ans ? Je n’en sais rien. C’est pour cette raison qu’il faut qu’il soit inhumé au Maroc », a argumenté M. Pérez.

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