Israël en guerre - Jour 535

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Pompeo poursuit à Bahreïn son offensive de charme au Moyen-Orient

Manama est la troisième étape de la tournée de M. Pompeo qui l'a déjà mené en Israël et au Soudan

Le ministre des Affaires étrangères bahreïni Abdullatif bin Rashid Al-Zayani reçoit son homologue américain, Mike Pompeo, à Manama le 25 août 2020. (Twitter)
Le ministre des Affaires étrangères bahreïni Abdullatif bin Rashid Al-Zayani reçoit son homologue américain, Mike Pompeo, à Manama le 25 août 2020. (Twitter)

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a rencontré mercredi les dirigeants de Bahreïn à l’occasion de sa tournée au Moyen-Orient visant à rapprocher Israël des pays arabes, après un accord historique négocié par les Etats-Unis avec les Emirats arabes unis.

Le chef de la diplomatie américaine a indiqué sur Twitter avoir évoqué notamment avec le prince héritier Salmane ben Hamad Al-Khlifa, l »‘importance de renforcer la paix et la stabilité dans la région, y compris par le renforcement de l’unité des (pays arabes) du Golfe pour contrer l’influence maligne de l’Iran ».

Manama est la troisième étape de la tournée de M. Pompeo qui l’a déjà mené en Israël et au Soudan.

Au début de son voyage lundi, il s’est dit optimiste quant à la possibilité de voir d’autres pays arabes suivre l’exemple des Emirats arabes unis qui ont annoncé le 13 août la normalisation de leurs relations avec Israël.

Mais il s’est heurté mardi à un refus du Soudan, dont le gouvernement, a dit n’avoir pas « de mandat » pour des relations normales avec Israël durant la période de transition qui a suivi la chute de l’ancien président Omar el-Béchir et qui court jusqu’en 2022.

Bahreïn, qui entretient des contacts avec Israël depuis les années 1990, a été le premier pays du Golfe à saluer l’accord entre les Emirats et l’Etat hébreu.

Bahreïn et Israël partagent avec d’autres pays arabes de la région la même hostilité à l’égard de l’Iran. Manama accuse la République islamique d’instrumentaliser la communauté chiite de Bahreïn contre la dynastie sunnite au pouvoir.

Tout en réaffirmant le soutien de Manama aux « droits des Palestiniens », un responsable bahreïni a affirmé le 20 août que son pays est un Etat souverain et que ses décisions peuvent être motivées par ses « intérêts nationaux ».

Mais le rapprochement avec Israël a entraîné des critiques de certains pays arabes, et il est peu probable que Bahreïn, un allié proche de l’Arabie saoudite, poids lourd de la région, établisse des relations sans la bénédiction de Ryad.

Un rôle d’intermédiaire

L’Arabie saoudite, n’a pas critiqué l’accord mais a réaffirmé qu’il n’était pas question de normaliser avec Israël avant un accord de paix au Proche-Orient.

Un rapprochement avec Israël pourrait d’ailleurs nuire à l’image du royaume en tant que leader du monde islamique.

Des analystes ont déclaré que même si Pompeo n’arrive pas à convaincre Bahreïn de l’utilité de liens avec Israël, ce petit royaume peut jouer le rôle d’intermédiaire important dans la diplomatie régionale.

« Alors que l’Arabie saoudite ne peut pas normaliser directement ses relations en raison de l’impasse dans le processus de paix, Bahreïn pourrait devenir une plaque tournante pour les échanges saoudiens et israéliens », a déclaré à l’AFP Andreas Krieg, du King’s College de Londres.

Plus tard mercredi, M. Pompeo doit se rendre aux Emirats pour des entretiens avec le ministre des affaires étrangères, Abdallah ben Zayed Al-Nahyane.

Mardi, il s’est entretenu par téléphone avec le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, qui est considéré comme l’artisan de l’accord avec Israël.

Les deux hommes ont discuté de l’accord historique « et des perspectives de le renforcer de manière à servir les fondements de la paix et de la stabilité dans la région », a rapporté l’agence officielle WAM.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a démenti des informations selon lesquelles l’accord avec Abou Dhabi comportait la vente d’avions de combat F-35 américains aux Emirats.

Il a même dit s’opposer à une telle transaction qui pourrait priver Israël de sa supériorité technologique dans la région, promise depuis Washington et inscrite dans la loi.

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