Poutine rendra un tank israélien de la première guerre du Liban
Le tank, actuellement exposé à Moscou, avait été capturé avec trois soldats israéliens, toujours portés disparus
Le président russe Vladimir Poutine a accepté la demande du Premier ministre Benjamin Netanyahu de rendre un tank israélien capturé pendant la bataille de Sultan Yacoub, pendant la première guerre du Liban, en 1982.
Netanyahu avait abordé ce sujet pendant sa rencontre avec Poutine au Kremlin le mois dernier, suite à une demande du chef d’Etat-major israélien Gadi Eizeinkot, selon le bureau du Premier ministre.
Le tank est en ce moment exposé au musée militaire de Moscou.
Netanyahu a remercié Poutine, disant que « le tank est la seule preuve de cette bataille, et il est maintenant en chemin pour rentrer en Israël. »
ראש הממשלה בנימין נתניהו:
אני מודה לנשיא רוסיה ולדימיר פוטין, שנענה לבקשתי להשיב לישראל את הטנק מקרב סולטן יעקב. pic.twitter.com/e3pwUivk1U— ראש ממשלת ישראל (@IsraeliPM_heb) May 29, 2016
Le tank avait été capturé avec trois soldats israéliens pendant une bataille dans laquelle 30 soldats israéliens étaient morts. Zvi Feldman, Yehuda Katz et Zachary Baumel, qui sont toujours considérés comme disparus au combat, avaient du parader dans Damas au sommet de leur tank capturé.
Netanyahu a ajouté qu’Israël persistait dans ses efforts pour découvrir le destin de ces trois soldats.
« Nous continuons sans cesse, de différentes manières, a chercher le destin de ceux qui ont disparu au combat, Zvi Feldman, Zecharia Baumel et Yehuda Katz, et nous n’arrêterons pas tant que nous ne saurons pas », a-t-il dit.
Les trois hommes avaient été capturés en combattant contre les forces syriennes et palestiniennes près de la frontière libano-syrienne le 10 juin 1982, et aucune nouvelle d’eux n’a été reçue depuis. Trois autres hommes avaient été capturés et étaient revenus pendant une échange de 1985, dont le corps de l’un d’eux qui avait été tué.
Baumel, originaire de New York, avait la double nationalité américaine et israélienne.
Les parents des trois hommes avaient fait campagne pendant des années pour obtenir des informations sur la localisation de leurs fils, et en 2004 avaient combattu contre un projet de l’armée pour déclarer leurs fils tués au combat.