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Procès des geôliers de l’EI : l’hommage à ceux qui ne sont pas revenus

Parmi les otages, onze ne sont pas sortis vivants des geôles de l'EI. Certains ont été exécutés dans des vidéos de propagande, le sort d'autres n'a jamais pu être déterminé avec précision

Photo d'illustration : Mehdi Nemmouche écoute le verdict lors du procès à la cour d'Assises de Bruxelles sur la tuerie du Musée juif de Bruxelles, le 12 mars 2019. (Crédit : YVES HERMAN / POOL / AFP)
Photo d'illustration : Mehdi Nemmouche écoute le verdict lors du procès à la cour d'Assises de Bruxelles sur la tuerie du Musée juif de Bruxelles, le 12 mars 2019. (Crédit : YVES HERMAN / POOL / AFP)

Les avocats des parties civiles ont livré mardi une dernière charge contre la barbarie du groupe jihadiste Etat islamique et ses geôliers présumés, dont Mehdi Nemmouche, et rendu hommage aux otages et aux Syriens victimes de leurs exactions.

Après plus d’un mois de procès devant la cour d’assises spéciale de Paris, les avocats de parties civiles ont évoqué les victimes syriennes des jihadistes de l’EI, exécutés là même où étaient détenus les otages occidentaux.

Les quatre journalistes français parties civiles « en reviendront » après 10 mois de captivité, a plaidé l’avocat de Pierre Torres, Me Clément Testard, « tous n’auront pas cette chance ».

Parmi les otages, onze ne sont pas sortis vivants des geôles de l’EI. Certains ont été exécutés dans des vidéos de propagande, le sort d’autres n’a jamais pu être déterminé avec précision.

A la barre, Me Testard a mis en exergue la « négation de la valeur de la vie humaine » de l’EI, « la négation de l’Humanité », « l’arbitraire permanent comme mode de domination », « la terreur institutionnalisée, à grande échelle ».

Défendant notamment l’ex-journaliste Nicolas Hénin, Me Clémence Witt a quant à elle évoqué 22 jours d’audience depuis le début du procès le 17 février où « la frontière entre la vie et la mort s’est souvent brouillée », où « on a fait revivre des otages à travers la lecture de leur lettre d’adieu ».

Elle s’en est pris au « silence presque total » des accusés, dont, sans aller jusqu’à attendre des aveux, on aurait pu, dit-elle, espérer quelques bribes d’explication qui permettraient aux proches des otages disparus d’en apprendre davantage.

L’avocate, qui avait demandé, en vain, à la cour de poser une question spéciale sur le crime contre l’Humanité, a mis en avant l’ « immense dignité des parties civiles dans ce dossier », qui ne sont « absolument pas » animées par un « souhait de vengeance », mais par « un souhait de justice ».

Le réquisitoire est attendu mercredi, avant les plaidoiries de la défense jeudi et le verdict vendredi.

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