Retour sur la soirée de gala d’ouverture de l’AG du Congrès juif eurasiatique
Il s'agit d'une des plus influentes organisations, qui ne souhaite pas s'immiscer dans la politique, et dont la plupart des Israéliens n'ont jamais entendu parler
Lors du gala d’ouverture de l’Assemblée générale du Congrès juif eurasiatique, le 18 mars, le vin et le champagne ont coulé à flots, alors que des milliardaires côtoyaient d’éminents rabbins et politiciens. Une prestigieuse liste d’oligarques de l’ex-Union soviétique, dont beaucoup de noms font souvent la Une des journaux, s’est rendue en Israël pour cet événement de deux jours à l’hôtel Dan Accadia à Herzliya, où ils ont écouté des discours, voté des résolutions et regardé les présentations des récipiendaires reconnaissants de leur philanthropie.
Curieusement, malgré la combinaison de l’argent, du pouvoir, de la religion et des relations internationales que l’on a pu voir lors de cet événement très médiatisé, peu de journalistes se sont fait remarquer parmi les participants.
Le Congrès juif eurasiatique [Euro-Asian Jewish Congress – EAJC], ont déclaré ses porte-parole au Times of Israel, est l’une des cinq branches régionales du Congrès juif mondial, une organisation fondée en 1936 pour « agir tel le bras diplomatique du peuple juif », en combattant l’antisémitisme, en aidant les communautés juives dans le besoin, et en finançant des initiatives éducatives.
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Les organisateurs de l’événement ont expliqué que l’EAJC représente les communautés juives de 25 pays (Azerbaïdjan, Albanie, Arménie, Arménie, Belarus, Croatie, Macédoine du Nord, Géorgie, Inde, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Moldavie, Monaco, Mongolie, Montenegro, Myanmar, Nouvelle-Zélande, Philippines, Russie, Serbie, Singapour, Slovénie, Tajikistan, Ouzbékistan et Ukraine). Néanmoins, certaines de ces communautés sont minuscules et la langue dominante à la conférence était, sans conteste, le russe.
Zeev Elkin, ministre russophone du Likud, est arrivé tôt, bavardant joyeusement avec les participants, dont certains ont soutenu financièrement ses campagnes politiques.
Parmi les autres invités, comme en témoignent les bristols nominatifs à l’extérieur de la salle de banquet, figuraient Yuli Edelstein, président de la Knesset du Likud, Yoav Galant, ministre du Likud, Moshe Lion, maire de Jérusalem, Yitzhak Yosef, grand rabbin séfarade, Boaz Bismuth, directeur de la rédaction du journal Israel Hayom et Rami Levy, célèbre chaîne de supermarchés israélienne. Elkin et Yosef ont prononcé des discours sur place, tandis qu’Edelstein, le président Reuven Rivlin et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont adressé des messages vidéo aux personnes présentes lors du dîner de Gala.
Itzhak Belenkiy, porte-parole de l’EAJC, a déclaré au Times of Israel que ce qui motive les riches donateurs de l’organisation à abandonner ce qu’ils font et à se rendre en Israël pour cet événement de deux jours, ce sont « des sentiments juifs forts et un désir de contribuer à la communauté ». En fait, dit-il, certains philanthropes de l’EAJC prennent leur responsabilité tellement au sérieux qu’ils maintiennent à eux seuls certaines des petites communautés de l’organisation en vie.
Le Times of Israel s’est entretenu avec plusieurs de ces donateurs qui ont exprimé des sentiments chaleureux envers Israël.
« Tous les Juifs ressentent la même chose à propos d’Israël », a déclaré Vadim Rabinovich, un homme politique ukrainien et vice-président de l’EAJC. « C’est pour ça qu’on envoie nos enfants ici, qu’on fait des visites et qu’on investit ici. »
Mais il ne fait guère de doute que pour au moins certains des 150 participants, la possibilité de réseauter avec les puissants et les riches a également exercé un certain attrait.
Par exemple, le président de l’EAJC, et le philanthrope le plus généreux, est Mikhaïl Mirilachvili, un russo-israélien qui est classé par la publication russe « Business St. Petersburg » comme le deuxième homme le plus riche de Saint-Pétersbourg, avec une fortune nette de 229 milliards de roubles (3,6 milliards $). Il serait également en bons termes avec Netanyahu.
Lors du dîner de gala, Mirilashvili a présidé la table d’honneur, alors qu’un petit groupe d’autres délégués bourdonnait autour de lui dans l’espoir d’échanger quelques mots. Un journaliste a entendu un invité demander à un autre en hébreu : « Voudriez-vous parler à Mikhail ? », « Je peux faire les présentations ».
Lors d’une session de l’assemblée consacrée aux projets philanthropiques de l’EAJC, les lauréats se sont succédé pour remercier Mirilashvili. Un rabbin du mouvement Habad Loubavitch du Monténégro, par exemple, a dit au public que JFuture, une initiative qui finance des écoles juives du dimanche, avait insufflé de la vitalité dans sa communauté.
Un dirigeant communautaire d’Azerbaïdjan a décrit les inquiétudes persistantes selon lesquelles la vie juive en Azerbaïdjan « touche à sa fin et les enfants disparaissent ». Il a remercié Mirilashvili pour son soutien et a dit que les écoles du dimanche avaient attiré de nouvelles familles dans la communauté. « Certaines de ces familles viennent maintenant à la synagogue de façon permanente », a-t-il dit en se réjouissant.
Israël en tant que « canal de communication »
Ariel Bulshtein, avocat et militant du Likud qui dirige le projet de diplomatie publique de l’EAJC, a parlé aux délégués d’un aspect différent du travail de l’organisation – ses efforts pour influencer l’opinion publique mondiale en faveur d’Israël. Son exposé a montré que l’EAJC exerce une énorme influence en coulisse sur la diplomatie israélienne à l’étranger.
S’exprimant en russe, M. Bulshtein a commencé par expliquer aux participants qu’il est dans l’intérêt d’Israël et des communautés juives de la diaspora que le public de ces pays perçoive Israël d’une manière objective et honnête.
À cette fin, le programme de diplomatie publique de l’EAJC cultive des relations avec des leaders d’opinion dans ses 25 pays membres.
Ces leaders d’opinion comprennent des gens d’affaires, des universitaires, des journalistes, des politiciens, des intellectuels et des blogueurs.
L’EAJC encourage ces personnes à se rendre en Israël et parraine également d’éminents Israéliens à s’adresser à ces groupes à l’étranger, l’EAJC servant d’intermédiaire entre les Israéliens et leurs homologues étrangers.
« Juste un petit exemple », a-t-il dit. « Nous sommes parvenus à un accord avec la Knesset pour que toutes les délégations sortantes et entrantes de la Knesset de tous les pays de la région Europe-Asie coopèrent avec nous. Cela signifie que nous avons la possibilité d’accueillir des délégations entrantes et de créer des programmes spéciaux pour elles, ainsi que d’exercer une influence sur les programmes des délégations sortantes qui se rendent dans vos pays ».
M. Bulshtein a déclaré à son auditoire que l’EAJC ne cherche pas à remplacer les structures officielles du gouvernement israélien, mais qu’il travaille en fait en étroite collaboration avec elles.
« Je veux donner un exemple de cela. L’ambassade d’Israël à Moscou coopère étroitement avec nous. Par exemple, nous avons organisé la dernière visite politique des membres de la Knesset en Russie ».
Il a ajouté que l’EAJC collabore régulièrement avec le Bureau de presse du gouvernement israélien, son ministère des Affaires étrangères et le ministère des Affaires stratégiques. Il a mentionné que l’EAJC a récemment invité le politicien du Likud Uzi Dayan à prendre la parole à l’École supérieure d’économie de l’Université nationale de recherche de Russie, autrefois un bastion du sentiment anti-israélien.
Il a également expliqué que l’EAJC a collaboré avec le ministère israélien des Affaires stratégiques pour contrer le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).
La liste des réalisations de Bulshtein ne s’arrête pas là. Il a ensuite laissé entendre que l’EAJC est impliqué dans la diplomatie au plus haut niveau.
« De nombreux pays de la région – je parle intentionnellement à voix basse – sont très intéressés par la création de canaux avec les dirigeants politiques d’Israël et nous leur fournissons ce canal. Je tiens à dire que l’importance d’établir de telles voies a été exprimée des deux côtés – le russe et l’israélien. Ça ressemblait en fait à une injonction : « Aidez-nous à établir de tels canaux ».
M. Bulshtein a ensuite parlé aux délégués de plusieurs programmes passionnants que l’EAJC a prévus pour 2019.
« Le premier est une conférence que nous prévoyons d’organiser à Moscou en collaboration avec le plus grand journal israélien, Israël Hayom », a-t-il annoncé. « Ce sera la première conférence internationale à ce niveau en dehors d’Israël, à l’exception des événements similaires qui se déroulent aux États-Unis, comme les conférences de Saban et du Jerusalem Post », a-t-il souligné. « De tels événements n’ont jamais eu lieu en dehors des Etats-Unis et seront organisés au plus haut niveau. Je vous invite à y participer ».
M. Bulshtein a poursuivi en décrivant une convention des Républicains d’outre-mer prévue en octobre, organisée par le militant républicain israélien, Marc Zell.
« Cette année, le parti Républicain des États-Unis organisera une conférence en Israël », a-t-il annoncé.
« Le plus grand nombre de participants américains seront présents à cet événement. Nous avons approché les organisateurs en leur suggérant d’inclure non seulement des participants israéliens mais aussi des participants de l’EAJC. Pour les communautés juives membres de l’EAJC, il s’agit d’une réelle opportunité de renforcer leur légitimité aux yeux des élites politiques ou autres de leurs pays, car c’est une réelle opportunité d’utiliser Israël comme un canal de communication entre les élites de leurs pays et les élites dirigeantes des États-Unis. Il va sans dire que c’est un outil politique important compte tenu de la situation politique actuelle ».
Pas une organisation politique
Malgré son appartenance personnelle au Likud et l’importante présence de politiciens du Likud lors de l’événement, les représentants de l’EAJC interviewés par le Times of Israel ont pris soin de ne pas exprimer de positions politiques.
« L’EAJC se garde bien de faire des déclarations politiques », a dit M. Belenkiy. « Nous ne participons pas à des activités politiques ».
Interrogé sur ce qu’il pense des prochaines élections israéliennes, le vice-président de l’EAJC et magnat ukrainien des médias, Boris Lozhkin, a déclaré : « Je ne suis pas un spécialiste des politiques israéliennes et je pense qu’il est préférable de demander aux politiciens ».
Temur Ben Yehuda, également connu sous le nom de Teimuraz Khikhinashvili, premier vice-président de l’EAJC et président du Conseil commercial israélo-russe, a répondu : « Je ne suis pas une figure politique et je ne m’intéresse pas à la politique. Je peux parler des relations économiques entre Israël et la Russie et de l’équipe politique actuelle qui dirige ces relations économiques. Je pense qu’ils font du bon travail, et j’aimerais souhaiter beaucoup de succès à toute équipe élue et j’espère qu’ils continueront à faire du bon travail ».
Les deux hommes étaient heureux et disposés à parler des liens économiques entre leur pays et Israël.
« Israël est un endroit très intéressant pour moi, surtout en ce qui concerne les questions économiques », a déclaré Lozhkin, qui vient d’Ukraine. « Malgré toutes les attaques terroristes, on assiste à des projets d’envergure et à une augmentation considérable des investissements directs étrangers, et ainsi de suite. Je pense qu’Israël est un très bon exemple de comment construire une nouvelle économie numérique moderne dans des circonstances difficiles ».
Ben Yehuda, qui partage son temps entre Israël et la Russie, a déclaré au Times of Israel que « la Russie est un marché énorme avec un potentiel énorme alors qu’Israël a des capacités énormes. La combinaison des deux peut amener les deux parties à des réalisations majeures ».
Il a déclaré qu’il existe un potentiel de coopération entre Israël et la Russie sur la technologie des villes intelligentes, la technologie de l’eau, la médecine et l’agriculture.
Une organisation unie
Interrogé sur ce qu’il considère comme l’aspect le plus important de l’événement, Asher Gold, porte-parole de l’EAJC, a déclaré qu' »il y a quelque chose d’unique dans l’unité de cette organisation », ajoutant que le fait que l’organisation soit si harmonieuse peut même être perçu comme monotone.
« Le fait est que vous voyez ici les représentants les plus en vue de l’Ukraine et de la Russie, et ils s’assoient ensemble ; il n’y a pas de tensions, pas de problèmes. Boris Lozhkin [d’Ukraine] et Vadim Rabinovich [d’Ukraine] siègent à notre conseil ».
Lorsqu’on lui a demandé si Lozhkin et Rabinovitch étaient politiquement différents de leurs homologues russes et si, par exemple, un oligarque comme Igor Kolomoisky, qui s’oppose activement et critique l’invasion de l’Ukraine par la Russie, pouvait faire partie du EAJC, Gold a répondu que Gennadiy Bogolyubov, son associé en affaires, avait accepté une invitation pour assister au dîner de gala.
Les choses n’ont pas toujours été aussi harmonieuses au sein de l’EAJC. Au printemps dernier, l’organisation a mis fin à ses relations avec l’une de ses associations membres, l’Association Vaad des organisations et communautés juives d’Ukraine. L’EAJC a affirmé que le dirigeant du Vaad, l’ancien prisonnier politique soviétique Josef Zissels, avait violé l’engagement de l’organisation envers la neutralité politique en faisant des déclarations anti-Poutine.
Lors d’un entretien téléphonique avec le Times of Israel, Zissels, l’un des trois co-fondateurs du Congrès juif eurasiatique en 2002, a accusé Mirilashvili, qui a été élu président de l’EAJC en juillet 2017, de réorienter l’organisation dans une direction pro-Kremlin.
Il a déclaré qu’en 2015, le Dr Haim Ben-Yakov, un proche associé de Mirilashvili, a créé une organisation israélienne à but non lucratif appelée le Congrès juif eurasiatique, un nom identique à l’organisation que Zissels avait co-fondée en 2002 à Almaty, Kazakhstan.
Zissels a affirmé qu’après août 2017, Mirilashvili a commencé à canaliser ses contributions financières à travers le nouvel EAJC israélien (qu’il appelle EAJC-2015) par opposition à l’ancien EAJC du Kazakhstan (qu’il appelle EAJC-2002), d’une manière qui contournait les processus décisionnels démocratiques qui avaient existé dans la vieille organisation. Dans le protocole d’avril 2018 d’une réunion qui expliquait la décision des Vaad ukrainiens de quitter l’EAJC-2015, les dirigeants des Vaad ont déclaré qu’ils avaient été amenés à comprendre que le financement serait retiré à toute organisation membre dont les dirigeants dénonceraient les « tendances néo-impérialistes » et « l’agression militaire flagrante » de la Russie.
Zissels a déclaré au Times of Israel que le Vaad d’Ukraine avait écrit au Congrès juif mondial pour lui demander de statuer sur le problème qu’il existe maintenant deux organisations concurrentes appelées toutes deux Congrès juif eurasiatique.
Comme preuve de ce qu’il a décrit comme les tendances pro-Russie de l’EAJC-2015, Zissels a souligné le fait qu’en décembre 2017, le Congrès juif eurasiatique de Mirilashvili a signé un protocole de coopération avec la Fédération des communautés juives de Russie (FJCR) du rabbin Berel Lazar, qu’il a qualifié d’organisation résolument pro-Kremlin.
Le rabbin Lazar, dont les déclarations publiques sont constamment admiratives à l’égard du dirigeant russe, figurait en bonne place dans une vidéo que l’EAJC a présentée lors de son dîner de gala.
Zissels a également souligné le fait que Netanyahu a récemment invité le président russe Vladimir Poutine à visiter Israël en mai 2019, pour l’inauguration d’un monument commémorant le siège de Leningrad. Ce monument a été principalement financé par l’EAJC de Mirilashvili, a déclaré Zissels.
« En ce moment, Poutine souffre d’une sorte de semi-blocage international », a dit M. Zissels. « Il a eu quelques problèmes avec les sanctions et la reconnaissance de ses actions à l’échelle internationale, et quand il est invité à des événements comme celui-ci, cela lui confère une sorte de légitimité ».
Zissels a fait valoir que ce qui est au cœur de son différend avec l’EAJC-2015 israélienne n’est rien de moins qu’une tentative d’amener les Juifs d’Eurasie et d’Israël dans la sphère d’influence de la Russie.
« Ils veulent créer l’illusion que toutes les communautés de la région juive eurasienne, y compris les communautés en Europe, sont pro-Poutine. Vous devriez demander aux chefs de chaque communauté s’ils sont vraiment pro-Poutine ou pas ».
L’EAJC a fermement rejeté les allégations de Zissels. En réponse aux accusations de Zissels, l’EAJC a publié la réponse suivante :
« L’EAJC protège assidûment les intérêts des communautés juives où qu’elles se trouvent. La communauté juive ukrainienne joue un rôle crucial dans le travail de l’EAJC. Pendant des années, Yosyf Zisels a empêché toute collaboration entre le Congrès et les principales organisations juives d’Ukraine, ne travaillant qu’avec des groupes étroitement liés à Zisels lui-même. Après le départ de Zisels de son poste de direction à l’EAJC, le Congrès a entamé une collaboration fructueuse avec le Congrès juif panukrainien, la Confédération des organisations juives d’Ukraine et le grand rabbin Azman d’Ukraine. L’EAJC a collaboré avec ces organisations dans le cadre d’un certain nombre de programmes stratégiques. Yosyf Zisels avait été averti à de nombreuses reprises que son soutien public aux nationalistes radicaux ukrainiens était inacceptable dans le cadre des activités de l’EAJC ».
« En ce qui concerne le mémorandum de collaboration avec la Fédération des communautés juives de Russie, il signale un partenariat stratégique avec la plus grande organisation juive de Russie et vise à soutenir la communauté juive russe. Concernant l’invitation du président Vladimir Poutine à l’inauguration du mémorial dédié aux victimes du siège de Leningrad mentionné par Zisels, il faut rappeler que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a invité Poutine lors de sa visite officielle de travail à Moscou. Il est important de garder à l’esprit que le plus grand nombre d’anciennes victimes et de défenseurs du siège de Leningrad en dehors de la Russie résident actuellement en Israël. Le mémorial sera financé par l’EAJC en hommage à la mémoire des habitants de Leningrad qui ont péri pendant le siège, dont la population juive de Leningrad. La présence du président russe et du Premier ministre israélien à la cérémonie d’inauguration souligne l’importance de ce projet ».
« Après le départ à la retraite d’Alexandre Mashkevitch de la présidence de l’EAJC en 2010, le Congrès a traversé des moments difficiles, toutes les activités de l’entité juridique au Kazakhstan ayant été suspendues et l’organisation étant sur le point d’être fermée. Toutes les mesures sont prises dans le strict respect des lois du Kazakhstan, le statut officiel de l’EAJC, et sur la base des décisions exécutives de cette entité juridique, ce qui exclut M. Yosyf Zisels. Il convient de noter que le Congrès a été officiellement enregistré en Israël conformément à la décision du Conseil et de l’Assemblée de l’EAJC afin d’assurer la transparence et l’efficacité de la gestion et en raison également de la place centrale qu’occupe Israël dans le monde juif contemporain. Toutes les organisations, qui étaient auparavant membres de l’EAJC, y compris la communauté juive du Kazakhstan, ont officiellement rejoint la nouvelle organisation internationale enregistrée en Israël. L’EAJC jouit d’une reconnaissance officielle et coordonne ses activités avec d’autres organisations internationales, telles que le Congrès juif mondial, le Fonds national juif, le Keren Hayessod et l’Agence juive. Toutes les entités juridiques enregistrées sous la personne morale kazakhe seront fermées. L’Association des organisations et communautés juives d’Ukraine, ou VAAD, a volontairement annulé son adhésion à l’EAJC et cessé toute collaboration avec l’EAJC. Yosyf Zisels n’occupe aucun poste au sein de l’EAJC et n’a aucune autorité pour représenter l’Organisation ».
Parmi les personnalités invitées à l’EAJC figuraient le président de l’EAJC, Aaron Frenkel, l’ancien membre de la Knesset israélienne, Leon Litinetsky, et le vice-président exécutif du Congrès juif mondial, Robert Singer, ainsi que les entrepreneurs Victor Naishuller, Zakharyaev, Boris Spektor, Alexander Levin, Nathan Zolotarevsky, Emmanuil Grinshpun, Mark Shabad, Aleksandr Bilinkis et Pini Peter, un roi des options binaires.
Maxim Reider a contribué à cet article.
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