Israël en guerre - Jour 472

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RFI accusé de faire l’apologie du terrorisme après une interview de Salah Hamouri

"Lui donner la parole sans contradiction, c’est mettre en valeur un terroriste et donner du crédit à ceux qui le soutiennent", a réagi l'UEJF

Salah Hamouri, à droite, arrive à l'aéroport français de Roissy après son expulsion d'Israël, le 19 décembre 2022. (Crédit : Daphné BENOIT / AFP)
Salah Hamouri, à droite, arrive à l'aéroport français de Roissy après son expulsion d'Israël, le 19 décembre 2022. (Crédit : Daphné BENOIT / AFP)

Salah Hamouri, terroriste palestinien condamné en Israël, poursuit sa tournée de conférences en France. À l’occasion d’un passage en Bretagne, il a fait l’objet lundi d’un portrait-interview de la radio RFI. Station de radio publique française à diffusion internationale, RFI est une filiale du groupe France Médias Monde, qui supervise l’audiovisuel extérieur de la France.

Durant cette interview de 13 minutes, Salah Hamouri se décrit comme un « déporté », sans être contredit. La radio ne revient pas non plus sur ses liens – ce qu’il nie par ailleurs – avec le Front populaire de libération de la Palestine, organisation classée terroriste par l’État hébreu et l’Union européenne (UE), ni sur les faits de terrorisme dont l’accuse Israël, hormis dans le texte de présentation de l’interview, publié sur le site de la radio.

Dans l’entretien, il accuse la France de « traiter Israël comme un État au-dessus des lois internationales » et de « soutenir l’occupant israélien », sans là non plus être contredit.

Suite à la diffusion de l’entretien, l’Union des étudiants juifs de France a écrit sur Twitter à l’adresse de RFI : « Lui donner la parole sans contradiction, c’est mettre en valeur un terroriste et donner du crédit à ceux qui le soutiennent. »

Bruno Benjamin, vice-président du CRIF Marseille, et Julien Bahloul, commentateur de la société israélienne, ont eux aussi condamné le traitement de l’information fait par RFI.

Salah Hamouri a été expulsé le 18 décembre par Israël vers la France, après plusieurs mois de détention. La France avait condamné cette expulsion, la jugeant « contraire au droit ».

Il avait déjà été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour participation à la tentative d’assassinat d’Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et fondateur du parti ultra-orthodoxe, le Shas, avant d’être libéré en 2011 dans le cadre d’un échange de 1 027 prisonniers ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.

Depuis son arrivée en France, plusieurs de ses conférences ont été interdites en raison de risques de troubles à l’ordre public selon les autorités françaises.

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