Sergent-major Itay Ron, 20 ans : ce commando Golani « s’est sacrifié pour les autres »
Tué en combattant des terroristes du Hamas à la base de Nahal Oz le 7 octobre
Le sergent-major Itay Avraham Ron, 20 ans, commando Golani originaire de Ness Ziona, a été tué le 7 octobre en luttant contre le Hamas lors de son attaque de l’avant-poste militaire de Nahal Oz.
Selon la nécrologie publiée sur le site Internet de la ville de Ness Ziona, Itay, le lieutenant Yohai Dukhan, l’adjudant Ibrahim Kharuba et un quatrième soldat nommé Nimrod – tous entrainés pour protéger la base et son personnel – ont combattu les hommes armés du Hamas jusqu’à leurs dernières balles devant le centre de commandement de Nahal Oz, faisant tout leur possible pour protéger la cellule de crise et les soldates d’observation qui y avaient trouvé refuge.
Lorsque les attaquants ont avancé, les militaires se sont retrouvés piégés dans le centre de commandement avec plusieurs soldats de surveillance. Itay, Yohai et Ibrahim ont tous été tués, ainsi que la quasi-totalité des soldats retranchés dans la cellule de crise. Nimrod a lui survécu.
Itay a été inhumé le 13 octobre à Ness Ziona. Il laisse dans le chagrin sa mère, Dorit, et son frère Amit. Son père, Eran, est mort d’une crise cardiaque quand Itay avait 14 ans.
Sa famille a rappelé qu’Itay s’était très tôt intéressé au sport et qu’il s’était toujours montré très actif – à 6 ans, il avait commencé la capoeira, et à 11, il était devenu l’assistant de son entraîneur et remportait des concours locaux. Il avait également été arbitre de football de 15 à 18 ans et était un fan de l’équipe Hapoel Tel Aviv.
Faire son service militaire à un poste de combattant était essentiel pour lui, et il s’était entraîné sans relâche durant deux ans, à la fin du lycée, parfois avec des amis qui partageaient cet objectif, pour être fin prêt.
Sa mère, Dorit, a déclaré à l’antenne de la radio publique Kan que son fils et les deux autres officiers « étaient des héros qui se sont battus jusqu’au bout. Je sais qu’Itay, s’il avait aujourd’hui la possibilité de revenir, ferait exactement la même chose – quand bien même il savait que cela se terminerait de la même façon ».
« Je n’ai pas de mots pour dire la fierté qu’il m’a apportée et le privilège d’avoir été sa mère », a-t-elle ajouté.
Elle a ajouté que son fils « était un guerrier. Ses amis disaient de lui que c’était un guerrier, qu’il n’abandonnait jamais et qu’il faisait toujours passer les autres avant. Il pensait toujours à lui en dernier, il voulait que tout aille au mieux pour tout le monde. Il a été un véritable héros d’Israël, de ceux qui se sacrifient pour les autres. »