Sergent-major Noa Price, 20 ans : « Elle voulait conquérir le monde »
La soldate d'observation a été tuée lorsque des terroristes du Hamas ont envahi la base militaire de Nahal Oz, le 7 octobre
La sergent-major Noa Price, 20 ans, soldate d’observation de la 414e unité du Corps de défense des frontières, originaire de Mevoim, a été tuée le 7 octobre lorsque des terroristes du Hamas ont envahi la base de Nahal Oz où elle se trouvait.
Elle laisse dans la peine ses parents, Sigal et Erez, et ses frères et sœurs, Ofir et Eyal.
Au moment où les terroristes ont fait irruption dans la base, Price a réussi à envoyer un texto à ses parents : « Je vous aime. » Il s’agit de leur dernier contact.
Un mois après sa mort, sa mère Sigal a écrit sur Facebook : « Quatre semaines se sont écoulées et je t’attends toujours, Noa’le. J’ai envie d’entendre ta voix, de te serrer contre moi, tu me manques, ma fille. »
Sa tante, Toby, a déclaré au magazine Laisha qu’elle avait passé quelques heures avec elle, en septembre, un mois avant qu’elle ne soit tuée, « trois heures de vie ensemble. Noa était un rayon de soleil dans ma maison. Elle était rayonnante et bronzée, pleine de vie et heureuse. »
« Ceux qui la connaissaient pouvaient lui parler pendant des heures et des heures », a déclaré Toby. « Elle parlait avec beaucoup d’intelligence et nous faisait toujours rire. Elle avait toujours le sourire. » Elle aurait dû terminer son service militaire en janvier, « et voulait conquérir le monde, aller à Paris avec son amie, voir des spectacles, passer du temps avec des amis. Elle savait qu’elle allait bientôt pouvoir vivre ses rêves. »
« Noa était intelligente, opiniâtre et courageuse. C’était une travailleuse acharnée qui n’hésitait pas à dire les choses pour ce qui était important à ses yeux », a déclaré son frère, Ofir, au micro de la radio publique Kan. « Où qu’elle aille, elle était appréciée et souvent le centre de l’attention. »
Ofir a ajouté qu’ils aimaient tous les deux la musique et qu’ils se chamaillaient depuis toujours à propos de leurs goûts très différents. Jusqu’à se mettre finalement d’accord sur un morceau qu’ils aimaient tous les deux, « Weird Fishes » de Radiohead, qu’Ofir a dédié à sa sœur. « Peut-être que si nous avions eu plus de temps, nous aurions pu surmonter nos différences musicales. »