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Syrie : la présidentielle, une « parodie de démocratie »

Début mars, le Parlement syrien a voté une loi visant à écarter la participation de l'opposition aux prochaines élections

Bashar el-Assad lors d'une interview à la journaliste de CNN Christiane Amanpour, octobre 2005 (Crédit : capture d'écran Youtube/CNN)
Bashar el-Assad lors d'une interview à la journaliste de CNN Christiane Amanpour, octobre 2005 (Crédit : capture d'écran Youtube/CNN)

Les 11 pays membres du groupe des Amis de la Syrie ont mis en garde jeudi le régime de Bashar el-Assad contre l’organisation d’une élection présidentielle, assurant que son résultat n’aurait aucune légitimité et la qualifiant de « parodie de démocratie ».

« Une élection organisée par le régime Assad représenterait une parodie de démocratie, révèlerait le rejet du régime des bases de la conférence de Genève et aggraverait les divisions du pays », écrivent les 11 pays – Royaume-Uni, Allemagne, Italie, France, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte, Jordanie, Etats-Unis, Turquie – dans un communiqué.

« Bashar el-Assad veut que cette élection soutienne sa dictature », ajoutent les Amis de la Syrie. « Un processus électoral mené par Assad, alors que les Nations unies considèrent qu’il a commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, est un affront aux vies innocentes perdues dans le conflit ».

Confronté depuis trois ans à une rébellion qui veut sa chute, M. Assad n’a pas encore officiellement annoncé son intention de briguer un troisième mandat lors du scrutin attendu avant juillet, mais il avait affirmé en janvier à l’AFP qu’il y avait de « fortes chances » qu’il le fasse.

Début mars, le Parlement syrien a voté une loi qui exclut de facto une participation de l’opposition en exil à la prochaine présidentielle et ouvre la voie à la réélection de Bachar al-Assad.

Le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, qui a dirigé deux sessions de dialogue à Genève avec l’opposition et le régime, en janvier et en février, sans résultat, avait prévenu que la présidentielle sonnerait le glas des négociations devant mettre fin au conflit.

Le départ de M. Assad est la principale revendication de l’opposition.

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