Israël en guerre - Jour 594

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Trump et Erdogan discutent de Gaza et de la Syrie lors d’un appel téléphonique

Le président américain a déclaré que le dirigeant turc se rendrait à Washington à l'avenir et qu'il pourrait collaborer pour mettre fin à la guerre en Ukraine ; le communiqué d'Ankara souligne la question de l'aide humanitaire à Gaza

Le président américain Donald Trump serre la main du président turc Recep Tayyip Erdogan après une conférence de presse dans la salle Est de la Maison Blanche, mercredi 13 novembre 2019, à Washington. (AP Photo/ Evan Vucci)
Le président américain Donald Trump serre la main du président turc Recep Tayyip Erdogan après une conférence de presse dans la salle Est de la Maison Blanche, mercredi 13 novembre 2019, à Washington. (AP Photo/ Evan Vucci)

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il avait eu un appel téléphonique « très bon et productif » avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, sur des sujets tels que la bande de Gaza, la Syrie, l’Ukraine et l’Iran.

Trump a déclaré que les deux hommes avaient discuté des guerres à Gaza et en Ukraine, tandis que le bureau de Erdogan a déclaré dans son propre communiqué que le dirigeant turc avait souligné la gravité de la crise humanitaire dans la bande de Gaza.

« J’ai hâte de travailler avec le président Erdogan pour mettre fin à la guerre ridicule, mais mortelle, entre la Russie et l’Ukraine – MAINTENANT ! » a posté Trump sur sa plateforme Truth Social.

« Le président m’a invité à aller en Turquie et, de la même manière, il viendra à Washington », a ajouté Donald Trump, rappelant avoir eu une relation « excellente » avec Recep Tayyip Erdogan pendant son premier mandat (2017-2021).

Le président turc a remercié Donald Trump pour « son approche pour mettre fin aux guerres », selon un communiqué de la présidence turque.

La Turquie, membre de l’Otan, a pris part aux réunions des alliés européens et britannique de l’Ukraine.

Le président américain Donald Trump, à gauche, s’entretient avec le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement réunis au siège de l’OTAN à Bruxelles, le mercredi 11 juillet 2018. (Crédit : AP / Markus Schreiber)

Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois proposé d’accueillir des négociations de paix dans son pays. Les relations étroites entre Trump et Erdogan ont été un point sensible pour Israël, qui s’est opposé à la Turquie au sujet de la guerre à Gaza et, plus récemment, de la montée en puissance du régime d’Ahmed al-Sharaa en Syrie.

Le bureau d’Erdogan a déclaré que le dirigeant turc avait dit à M. Trump qu’Ankara « était prête à coopérer et à fournir toutes sortes de soutien pour établir un cessez-le-feu [à Gaza] et garantir une paix durable ».

Erdogan a aussi poussé son homologue à alléger les sanctions sur la Syrie, affirmant selon ses services qu’une telle décision, à la suite de la chute de Bachar al-Assad, « contribuerait » à la stabilisation du pays ravagé par la guerre.

Fin mars, Washington a indiqué qu’un assouplissement des sanctions n’aurait pas lieu tant qu’ils n’auraient pas constaté des progrès sur des priorités telles que la lutte contre le « terrorisme ». Les États-Unis ont aussi condamné les récentes violences à l’égard des Druzes en Syrie.

Erdogan a également remercié Trump pour son « approche visant à mettre fin aux guerres », en mentionnant l’Ukraine, Gaza et les négociations sur l’Iran.

Le chef de l’Etat turc maintient aussi un contact avec le président russe Vladimir Poutine, et les deux dirigeants ont par exemple dialogué récemment à propos d’un accord sur la sécurité en mer Noire.

Ankara avait joué un rôle de médiation en 2022 pour la conclusion d’un accord permettant l’exportation de céréales ukrainiennes par la mer Noire, dont la Russie avait par la suite claqué la porte.

Selon Ankara, Recep Tayyip Erdogan a également dit à Washington que l’aide humanitaire devrait être délivrée « sans interruption » dans la bande de Gaza.

Erdogan a été l’un des dirigeants étrangers les plus critiques à l’égard de la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, accusant Jérusalem de « génocide » et de crimes de guerre, faisant l’éloge des mandats d’arrêt de la CPI contre les dirigeants israéliens et appelant l’ONU à recommander l’usage de la force contre Israël.

Au début de l’année, le dirigeant turc a également rejeté le plan controversé de Trump visant à déplacer la population de Gaza afin de reconstruire la bande de Gaza en tant que centre touristique, estimant qu’il n’y avait « rien qui vaille la peine d’être considéré ou discuté ».

Des soldats de l’unité Alpinist de l’armée israélienne, à un poste militaire dans la région du mont Hermon, dans le sud de la Syrie, le 11 mars 2025. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israel)

Ces derniers mois, après la chute du régime Assad, la Turquie a cherché à exercer une plus grande influence sur le gouvernement syrien naissant. Erdogan a critiqué la présence militaire d’Israël en Syrie, tandis que Jérusalem a accusé le dirigeant turc de vouloir faire de la Syrie un protectorat turc.

Alors que Netanyahu était à Washington le mois dernier, Trump a déclaré qu’il pourrait aider à négocier entre Israël et Erdogan, que le président américain avait alors qualifié de « très intelligent. »

Trump a semblé reconnaître la domination de la Turquie en Syrie, déclarant qu’il avait dit à Erdogan qu’il l’avait « prise en charge par l’intermédiaire de supplétifs ».

« Je lui ai dit : ‘Félicitations, vous avez fait ce que personne n’avait réussi à faire en 2 000 ans. Vous avez pris le contrôle de la Syrie. Avec des noms différents, mais c’est la même chose », avait déclaré Trump à l’époque.

Dans ses propres commentaires à la Maison Blanche le mois dernier, Netanyahu a déclaré que « nos relations de voisinage avec la Turquie se sont détériorées, et nous ne voulons pas que la Syrie soit utilisée par qui que ce soit, y compris la Turquie, comme base d’attaque contre Israël. »

Netanyahu a ajouté que lui et Trump « ont discuté de la façon dont nous pouvons éviter ce conflit de diverses manières, et je pense que nous ne pouvons pas avoir un meilleur interlocuteur que le président des États-Unis à cette fin. »

Le mois dernier, Israël et la Turquie ont confirmé qu’ils tenaient des pourparlers de déconfliction organisés par l’Azerbaïdjan afin d’éviter d’éventuels affrontements ou malentendus en Syrie.

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