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Un ancien n°2 de Tsahal pourrait se présenter à la tête du Parti travailliste

Avant de prendre sa retraite, l'ancien vice-chef d'état-major Yair Golan avait suscité la controverse en comparant certaines tendances en Israël à celles de l'Allemagne pré-nazie

Yair Golan avant la cérémonie d'adieux pour l'ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon, aux quartiers généraux de l'armée, à Tel Aviv, le 22 mai 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Yair Golan avant la cérémonie d'adieux pour l'ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon, aux quartiers généraux de l'armée, à Tel Aviv, le 22 mai 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

L’ancien vice-chef d’état-major Yair Golan pourrait se lancer dans la course à la présidence du parti travailliste en vue des nouvelles élections législatives de septembre a rapporté la Douzième chaîne lundi.

D’après la chaîne, le dirigeant actuel du parti, Avi Gabbay, a fait savoir à Yair Golan qu’il serait en mesure de se présenter même s’il n’est pas membre du parti depuis au moins six mois.

L’ancien militaire a récemment fait part de son intérêt pour la vie politique après la convocation de nouvelles élections, le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’ayant pas réussi à former une coalition. L’intéressé n’a néanmoins pas précisé quel parti il souhaitait rejoindre à cet effet.

Parti à la retraite en 2017, Yair Golan avait créé la controverse lors de la cérémonie officielle de Yom HaShoah en 2016, où il avait comparé certaines tendances actuelles dans la société israélienne à celles de l’Allemagne pré-Seconde Guerre mondiale.

Dans son discours prononcé devant le mur Occidental, le général avait déclaré : « si quelque chose me fait peur dans le souvenir de la Shoah, c’est d’identifier des processus atroces qui ont eu lieu en Europe il y a 70, 80, 90 ans… et d’en retrouver des traces parmi nous en 2016. »

Elor Azaria, jugé coupable d’homicide après avoir tué un terroriste palestinien neutralisé, avec ses parents devant le tribunal militaire de Tel Aviv, le 24 janvier 2017. (Crédit : Debbie Hill/AFP)

Si sa critique de la société israélienne visait probablement le soutien aux extrémistes juifs, Golan avait spécifiquement parlé des failles morales de l’armée, indiquant que la force de l’armée israélienne était sa capacité à enquêter en profondeur et à punir les criminels et à « endosser la responsabilité du bien et du mal », sans justifier leurs actions ni tenter de les couvrir. Ce discours avait été tenu en plein débats sur l’affaire Elor Azaria, qui avait tiré sur un assaillant palestinien blessé et neutralisé à Hébron quelques mois plus tôt et a finalement été reconnu coupable d’homicide.

S’exprimant couramment en hébreu et en anglais, le vétéran est titulaire d’un master de l’Université de Harvard. Il avait été blessé lors d’une fusillade avec des combattants du Hezbollah en 1997 et est un officier estimé au sein de l’armée, occupant différentes fonctions de haut rang au cours de ses 37 ans de carrière.

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