Un écrivain évincé d’une conférence islamique pour avoir parlé aux sionistes
Wajahat Ali a déclaré que le Société Islamique d’Amérique du nord s’est offusquée de son interaction avec le programme de dialogue interreligieux de l’institut Shalom Hartman

Un écrivain pakistano-américain a dit s’être vu retirer une invitation à s’exprimer à une conférence organisée par un groupe musulman important parce qu’il a écrit un article invitant à dialoguer avec les Sionistes.
Dans un article publié mercredi dans The Atlantic, Wajahat Ali a critiqué la Société Islamique d’Amérique du Nord pour lui avoir retiré son invitation à sa conférence annuelle.
Ali, qui contribue à des éditos du New York Times et qui est un dramaturge primé, a récemment publié un article dans le même journal où il parlait à des habitants israéliens des implantations et à des Palestiniens vivant en Cisjordanie.
L’écrivain qui vit à Washington a déclaré que la décision de la Société Islamique s’inscrivait dans « une campagne de longue date par certains activistes en ligne et des responsables religieux pour limiter la gamme de différents points de vue lors de tels événements ».
Ali a dit que l’opposition à laquelle il faisait face provenait de son implication dans l’Initiative musulmane de l’Institut Shalom Hartman. Le programme de l’Institut basé à Jérusalem promeut le dialogue entre Musulmans et Juifs.
L’article d’Ali comprenait une lettre qui lui a été adressée par Altaf Hussain, le vice-président de la Société Islamique aux Etats-Unis, déclarant que les intervenants à la conférence « doivent soutenir dans l’ensemble nos valeurs d’organisation islamique d’unité », y compris en soutenant « le peuple palestinien de chaque religion dans leur lutte contre l’occupation et la dépossession ».
La lettre d’Husain semblait faire référence à un tweet qu’a écrit Ali où il écrivait j’ai dit « Allah Akbar après avoir chié », le qualifiant de « dérangeant ». Allah Akbar signifie « Dieu est le plus grand ».
I've said Allahu Akbar after taking giant dumps.
— Wajahat Ali (@WajahatAli) October 31, 2017
Dans l’article de mercredi, Ali a nié être sioniste ou être « un soutien de l’occupation israélienne », et a dit que le tweet était une plaisanterie.
Ali a dit au JTA qu’il n’était pas disponible pour commenter au moment de la publication.